27 juillet 2017 - 00:00
Malaise aux Beaux mardis de Casimir
Cliniquement mort, l’homme a été ramené à la vie
Par: Rémi Léonard
Les manœuvres de réanimation rapides ont permis à l’homme de 67 ans d’être ramené à la vie.  Photo Dominique St-Pierre

Les manœuvres de réanimation rapides ont permis à l’homme de 67 ans d’être ramené à la vie. Photo Dominique St-Pierre

Les manœuvres de réanimation rapides ont permis à l’homme de 67 ans d’être ramené à la vie.  Photo Dominique St-Pierre

Les manœuvres de réanimation rapides ont permis à l’homme de 67 ans d’être ramené à la vie. Photo Dominique St-Pierre

L’homme victime d’un malaise lors de la soirée country des Beaux mardis de Casimir était cliniquement mort. L’intervention rapide d’une spectatrice a toutefois permis de le ramener à la vie, un geste pour lequel la famille du sexagénaire ne la remerciera jamais assez.


L’homme, qui ne souhaite pas être identifié, a subi une arythmie maligne, soit le syndrome de la mort subite. « Le médecin nous a dit qu’il était cliniquement mort. Cette dame l’a réanimé et c’est son intervention rapide qui l’a sauvé », a confié sa femme, qui se trouvait au chevet de son mari lors de l’entretien avec LE COURRIER.

« Ça va bien, a-t-il lui-même assuré au bout du fil, quelques jours après l’incident qui aurait pu lui coûter la vie. C’est arrivé à la bonne place au bon moment. » La dernière chose dont il se souvient, c’est d’avoir été étourdi. Il s’est réveillé quelques instants plus tard, après qu’une spectatrice, Corine Lajoie, soit venue à son secours.

« Il m’a dit qu’il allait à la salle de bain, se rappelle sa femme, qui assistait au spectacle avec lui. Plus tard, j’ai vu des gens de la sécurité passer en courant et je me suis demandé ce qu’il se passait. Des policiers sont aussi passés en courant. J’ai appelé sur le téléphone de mon mari pour m’assurer que tout allait bien et c’est un agent de la SQ qui a répondu. Il m’a dit qu’il venait de subir un malaise. »

Dès que l’homme s’est écroulé au sol, tout près d’elle, Mme Lajoie s’est dirigée vers lui et a commencé un massage cardiaque. « Dans des cas comme ça, chaque seconde compte », raconte celle qui est infirmière en chef des soins intensifs à l’hôpital Honoré-Mercier. Au bout d’une minute, l’homme a présenté des signes vitaux. Il est redevenu conscient avant l’arrivée d’un défibrillateur cardiaque.

Le personnel de sécurité est venu porter assistance durant les manœuvres, puis policiers et paramédics sont arrivés rapidement sur place. Le sexagénaire a été transporté à l’hôpital Honoré-Mercier avant d’être transféré d’urgence du côté de l’Institut de cardiologie de Montréal. Il doit y subir une intervention chirurgicale aujourd’hui afin de changer une valve de son cœur, puis une seconde opération sera nécessaire pour qu’un défibrillateur soit installé.

Même si la famille de la victime se montre extrêmement reconnaissante envers celle qui lui a sauvé la vie, Corine Lajoie ne veut pas être vue comme une héroïne. « Des actes de bravoure de ce genre, on en voit chaque jour à l’hôpital. J’ai seulement fait ce que j’avais à faire. N’importe quelle infirmière des soins intensifs aurait fait la même chose en pareille situation », a-t-elle commenté.

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