6 octobre 2011 - 00:00
« Conclure une entente était la meilleure décision à prendre »
Par: Le Courrier
Yvonne Bourgeois, lors de son témoignage dans le cadre de l'enquête publique du coroner en mars 2007 au Palais de justice de Saint-Hyacinthe.

Yvonne Bourgeois, lors de son témoignage dans le cadre de l'enquête publique du coroner en mars 2007 au Palais de justice de Saint-Hyacinthe.

Yvonne Bourgeois, lors de son témoignage dans le cadre de l'enquête publique du coroner en mars 2007 au Palais de justice de Saint-Hyacinthe.

Yvonne Bourgeois, lors de son témoignage dans le cadre de l'enquête publique du coroner en mars 2007 au Palais de justice de Saint-Hyacinthe.

Yvonne Bourgeois, dont la belle-mère Madeleine Lapierre est décédée en juin 2006 à l'Hôpital Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe en pleine crise du C. difficile, se dit satisfaite de la décision du CSSS Richelieu-Yamaska de régler le recours collectif hors cour.

« Conclure une entente était la meilleure décision à prendre. Malheureusement, le centre de santé ne fera pas revenir les personnes décédées », a mentionné Yvonne Bourgeois, en entrevue AU COURRIER.

Mme Bourgeois est directement concernée par le recours collectif contre l’Hôpital Honoré-Mercier déposé en août 2008 au Palais de justice de Saint-Hyacinthe. Une démarche juridique initiée par Sylvie Dorion, dont la soeur Marie-Andrée est décédée en septembre 2006 des suites de la bactérie C. difficile, et l’Association pour la défense des victimes d’infections nosocomiales. L’avocat des victimes, Me Jean-Pierre Ménard considérait que la valeur totale du recours collectif pouvait se chiffrer entre cinq et dix millions de dollars. Mme Bourgeois dit ignorer le montant qui sera accordé par le CSSS Richelieu-Yamaska pour clore l’affaire.« Je veux que toutes les personnes impliquées dans ce règlement soient satisfaites. La direction de l’établissement de santé a pris le chemin le plus facile pour éviter que les dessous de la crise du C. difficile ne soient dévoilés au grand jour », croit Yvonne Bourgeois.Rappelons qu’entre les mois de mai et novembre 2006, la crise du C. difficile avait provoqué le décès de 16 patients. À la suite de ce douloureux épisode, une enquête publique avait été demandée par Québec. Yvonne Bourgeois avait témoigné lors des auditions tenues au Palais de justice de Saint-Hyacinthe en février et mars 2007. Selon elle, sa belle-mère de 93 ans avait été carrément « euthanasiée » par le personnel de soins de l’hôpital.Selon nos informations, un juge devrait apposer sa signature sur l’entente de règlement convenue entre les parties le 25 novembre.

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