27 juin 2013 - 00:00
Dons de vêtements
Confusion entre les Phares
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
Puisqu'aucune autorisation municipale n'est nécessaire pour installer les conteneurs, le Groupe RDVIE doit seulement obtenir l'approbation du propriétaire des lieux.

Puisqu'aucune autorisation municipale n'est nécessaire pour installer les conteneurs, le Groupe RDVIE doit seulement obtenir l'approbation du propriétaire des lieux.

Puisqu'aucune autorisation municipale n'est nécessaire pour installer les conteneurs, le Groupe RDVIE doit seulement obtenir l'approbation du propriétaire des lieux.

Puisqu'aucune autorisation municipale n'est nécessaire pour installer les conteneurs, le Groupe RDVIE doit seulement obtenir l'approbation du propriétaire des lieux.

Si le nombre de conteneurs pour collecter les dons de vêtements augmente sur le territoire maskoutain, il en va tout autrement des retombées pour la région. Beaucoup de ces bacs sont gérés par des organismes de l'extérieur de Saint-Hyacinthe.

Difficile de s’y retrouver pour les gens qui souhaitent encourager la région, surtout lorsque deux organismes portent des noms plus que similaires. Le Phare, Saint-Hyacinthe et régions s’assure de venir en aide aux résidents maskoutains, tandis que Le Phare Enfants et Familles dessert tout le Québec à l’aide des fonds provenant du recyclage des textiles collectés. Ce sont des bacs aux couleurs de cet organisme qui ont fait leur apparition dans la grande région maskoutaine, semant la confusion.

Dans le cas de la première association, les dons ne sont pas recueillis dans des conteneurs, mais plutôt sous forme monétaire ou encore grâce à des commandites.« Je ne vois pas d’inconvénient à ce que cette organisation [Le Phare Enfants et Familles] place des bacs à Saint-Hyacinthe. Je crains seulement que la similitude entre nos noms sème la confusion chez certaines personnes qui auraient voulu donner à Saint-Hyacinthe », avance Angelika Brullemans, directrice générale pour Le Phare, Saint-Hyacinthe et régions. L’association accompagne et soutient les proches de personnes souffrant de troubles mentaux. Le conseiller municipal du district La Providence, Bernard Barré, a dénoncé l’apparition de ces bacs sur le sol maskoutain en assemblée publique du conseil de ville, sans toutefois savoir qu’il existait deux organisations Le Phare. Il avait d’abord été informé de la situation par les bénévoles de l’organisme Solidarité Secours qui avaient constaté que les vêtements amassés dans ces conteneurs n’étaient pas redistribués à Saint-Hyacinthe, mais plutôt retournés à Montréal. « L’équipe de Solidarité Secours trouve déplorable que des bacs installés sur des terrains privés ne redonnent rien à la communauté alors qu’il est déjà difficile de subvenir aux besoins maskoutains », avait-il rapporté. M. Barré abonde dans le même sens, se disant déçu que des organismes de l’extérieur compétitionnent avec ceux dont les retombées restent entièrement dans la région. Il souhaite aussi que la direction générale de la Ville surveille la situation, car pour le moment, « ça n’a pas de sens ». Pour Marc Simon, fondateur du Groupe RDVIE qui fournit les bacs à Le Phare Enfants et Familles, il n’y a pas de compétition entre les organismes puisque « les gens sont libres de choisir la cause à laquelle ils souhaitent donner ». Étant donné que Le Phare Enfants et Familles contribue au bien-être des enfants malades de toutes les régions du Québec, il est justifié, selon M. Simon, que les bacs pour recueillir les dons soient disposés à travers la province. Le plus important, pour lui, c’est que les gens donnent, peu importe la cause, car à l’heure actuelle, seulement 25 % des vêtements inutilisés par les consommateurs sont récupérés. Il est dans les intentions de la Ville de mettre à jour la liste de tous les endroits qui recueillent des dons sur le territoire maskoutain.

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