2 novembre 2017 - 00:00
Les municipales 2017
Corbeil et Goulet satisfaits, mais auraient aimé en découdre
Par: Rémi Léonard
es deux candidats à la mairie de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil et Chantal Goulet, lors de la rencontre électorale organisée par l'organisme Solidarité populaire Richelieu-Yamaska, le 26 octobre.Photo François Larivière | Le Courrier ©

es deux candidats à la mairie de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil et Chantal Goulet, lors de la rencontre électorale organisée par l'organisme Solidarité populaire Richelieu-Yamaska, le 26 octobre.Photo François Larivière | Le Courrier ©

es deux candidats à la mairie de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil et Chantal Goulet, lors de la rencontre électorale organisée par l'organisme Solidarité populaire Richelieu-Yamaska, le 26 octobre.Photo François Larivière | Le Courrier ©

es deux candidats à la mairie de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil et Chantal Goulet, lors de la rencontre électorale organisée par l'organisme Solidarité populaire Richelieu-Yamaska, le 26 octobre.Photo François Larivière | Le Courrier ©

À quelques jours du scrutin du 5 novembre, LE COURRIER a rencontré les deux candidats à la mairie de Saint-Hyacinthe pour faire le bilan de leur campagne respective.


Si les occasions de débattre publiquement ont fait défaut, Claude Corbeil et Chantal Goulet ont soutenu avoir compensé par le travail de terrain au cours des dernières semaines. « Une élection, c’est une belle opportunité de prendre le pouls des électeurs et d’expliquer ses positions », a commenté le maire sortant, qui est allé frapper à quelques portes en plus de prendre part aux activités et rassemblements publics qui se déroulaient en période électorale.Claude Corbeil souligne qu’il devait continuer d’assumer ses fonctions de premier magistrat pendant la campagne. « Comme maire, c’est dur d’aller rencontrer les 40 000 voteurs », illustre-t-il. « C’est sûr que le monde te reconnaît, mais en même temps ça te met plus de pression pour être à la hauteur », argumente-t-il, assurant qu’il « ne prend pas cette élection à la légère ». Chantal Goulet a aussi dû poursuivre son emploi à temps plein en plus de faire campagne. À l’inverse du maire, elle admet que le défi était de se faire connaître. « Par défaut, le maire sortant part avec une longueur d’avance parce que les gens le voient depuis quatre ans, il peut faire valoir son bilan et faire campagne avec l’argent de la Ville », a-t-elle commenté, en référence aux billets que défraie la municipalité pour la participation des élus sortants à des activités caritatives. L’aspirante mairesse se dit tout de même très fière de sa campagne et croit qu’elle a réussi à se faire valoir auprès des électeurs. « J’ai travaillé très dur pendant la campagne pour me faire connaître. Je vais rencontrer des gens jusqu’à la dernière minute », a-t-elle assuré à quelques jours de l’élection.

Pas de chicane

Questionné sur l’atmosphère de cette élection à la mairie, Claude Corbeil a trouvé que le duel s’est déroulé dans le respect. « Je trouve que le ton a été cordial. En même temps, on n’a pas vraiment eu l’occasion de se confronter. J’avais parfois le goût de réagir à certaines affirmations qui n’étaient pas réalistes », a-t-il expliqué en parlant de sa participation à la soirée électorale de l’organisme Solidarité populaire Richelieu-Yamaska, où la formule ne permettait pas d’interaction entre eux.Pour sa part, Chantal Goulet a réitéré sa grande déception devant l’annulation du débat de la Chambre de commerce, un dénouement « bizarre » pour une telle activité, a-t-elle commenté. Elle a aussi déploré la réaction de certains citoyens devant une candidature féminine. « C’est n’est pas facile pour une femme de briguer la mairie. J’ai le sentiment de devoir me justifier davantage qu’un homme d’être là. C’est dommage », a-t-elle livré. 

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