« Je ne dois rien à personne et je n’ai aucun lien avec l’ancien conseil, mais M. Vachon ne peut pas en dire autant. Il était l’organisateur politique de l’ancien maire (Claude Bernier) », a-t-il d’abord rappelé, en dressant son bilan de campagne.
Il y est allé d’une deuxième autre salve en direction de M. Vachon en parlant de la plainte dont il fait l’objet pour une dépense qu’il a effectuée en juillet, avant de s’être enregistré comme candidat auprès du Directeur général des élections (DGE).« Moi, j’ai annoncé ma candidature le 18 juin et le 17 juin, j’avais démissionné de mon poste au CLD. Je savais que je devais m’inscrire au DGE et je l’ai fait le même jour. J’étais correct pour le 18 », a-t-il souligné.Il en a rajouté en laissant entendre que M. Vachon, lorsqu’il a déclaré au COURRIER qu’il pourrait dépenser jusqu’à 25 000 $ durant sa campagne, avait démontré qu’il ne maîtrisait pas les règles du financement électoral. « Moi, à la question posée en entrevue par Martin Bourassa, j’ai répondu 16 000 $, sachant très bien que le maximum autorisé était de 21 455, 43 $, ajusté ensuite à 21 461,55 $. Comment M. Vachon peut-il aspirer à être maire de Saint-Hyacinthe sans connaître le budget permis comme candidat à la mairie? Celui qui sera maire de Saint-Hyacinthe doit être sans faille, responsable, imputable, honnête et transparent », a renchéri Claude Corbeil.Il s’est ensuite arrêté à la déclaration de Gaston Vachon sur le vieillissement de la population de Saint-Hyacinthe et les problèmes que pose cette situation. « Le problème, ce n’est pas qu’il y a trop d’aînés, c’est qu’il n’y a pas assez de jeunes familles. Les aînés représentent un pouvoir économique important, mais la population de jeunes n’augmente pas, entre autres parce qu’on n’arrive pas à les garder à Saint-Hyacinthe quand ils finissent l’école. C’est pour ça que nous devons développer ici un pôle universitaire. C’est quelque chose à travailler. »Pour inciter davantage de jeunes familles à s’installer à Saint-Hyacinthe, il promet une aide financière de 1 000 $ ou 1 500 $ pour la construction de leur maison. Il entend accorder une aide semblable aux propriétaires occupants qui veulent rénover.En accédant à la mairie, il promet de s’attaquer aux dossiers dont il a fait ses priorités : l’avenir de l’Hôtel des Seigneurs et son centre des congrès, le chantier centre-ville, la reconstruction du viaduc Laframboise, le dossier du train de banlieue, le projet du tunnel du boul. Casavant.« Je suis un leader avec une vision, les gens me connaissent pour mon franc-parler. Je suis un entrepreneur. J’ai été président de la Chambre de commerce, j’ai travaillé au CLD, j’ai siégé sur des comités de la MRC, je connais mes dossiers », soutient-il.Au cours de la campagne, il dit avoir salué tellement de gens qu’en début de semaine, il a presque fini d’écouler les 5 000 signets à son nom qu’il avait fait imprimer. « Rencontrer tous ces gens, ça a été un plaisir pour moi. Ils étaient contents de me parler, beaucoup ne me connaissaient pas. »
