19 mars 2015 - 00:00
Fibre optique
Course à haute vitesse entre Maskatel, Cogeco et Bell
Par: Jean-Luc Lorry
Louise St-Pierre, présidente et chef de la direction de Cogeco Câble Canada. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Louise St-Pierre, présidente et chef de la direction de Cogeco Câble Canada. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Louise St-Pierre, présidente et chef de la direction de Cogeco Câble Canada. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Louise St-Pierre, présidente et chef de la direction de Cogeco Câble Canada. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Jacques Taillefer, président-directeur général du Groupe Maskatel. Photothèque | Le Courrier ©

Jacques Taillefer, président-directeur général du Groupe Maskatel. Photothèque | Le Courrier ©

Une course contre la montre semble engagée à Saint-Hyacinthe entre les compagnies de télécommunication Cogeco Câble, Bell Canada et le Groupe Maskatel en vue d’installer leur réseau respectif de fibre optique, a constaté LE COURRIER.

Pour répondre à une demande croissante des consommateurs qui souhaitent avoir accès à des vitesses de téléchargement toujours plus élevées pour leur utilisation d’Internet entre autres, la fibre optique s’avère être la solution idéale.

La fibre optique est composée de plusieurs fils de verre permettant de véhiculer à la vitesse de la lumière un volume virtuellement illimité de données.

« Il n’existe aucune limite physique aux possibilités qu’offre la fibre optique. Ce sont uniquement les équipements électroniques qui imposent une barrière », indique en entrevue au COURRIER, Jacques Taillefer, président-directeur général du Groupe Maskatel.

En 2013, le Groupe Maskatel fut le premier dans la région à annoncer son intention d’étendre son réseau en prévoyant installer 205 kilomètres de fibre optique sur l’ensemble du territoire de Saint-Hyacinthe et de Drummondville.

Cet objectif a été quasiment atteint nous confirme Jacques Taillefer dont l’entreprise s’était engagée à investir jusqu’à 40 M$ dans son développement sur une période de cinq ans.

« Installer un kilomètre de fibre optique représente un coût d’environ 25 000 $ », estime M. Taillefer.

Récemment, le Groupe Maskatel a annoncé le regroupement de ses activités avec celles de l’entreprise de télécommunications Xittel de Trois-Rivières.

Dans la région, le principal concurrent de Maskatel, le câblodistributeur Cogeco Cable, vise lui aussi à acheminer la fibre optique directement au domicile de ses futurs clients.

« Partout où il y a un développement en vue, que ce soit pour le secteur résidentiel, commercial ou l’industriel, Cogeco se prépare en prévoyant le déploiement d’un nouveau réseau de fibre optique », mentionne sur le sujet Louise St-Pierre, présidente et chef de la direction de Cogeco Câble Canada.

En 2014, Cogeco Câble a investi 2,3 M$ à Saint-Hyacinthe pour l’amélioration de son réseau incluant le déploiement de la fibre optique. Actuellement, la longueur du réseau de Cogeco en fibre optique atteint 230 km dans la région.

« Aujourd’hui, dans les maisons entre six à huit appareils sont connectés en moyenne à l’Internet sans fil. Nous allons encore améliorer notre technologie qui se traduit par davantage de puissance et un débit de téléchargement plus important pour notre clientèle », mentionne Mme St-Pierre.

Dans la région, le géant des télécommunications Bell Canada ajoutera une corde à son arc en offrant la fibre optique en complément de ses services en téléphonie fixe et sans fil ainsi qu’en télévision via le satellite.

« Bell s’affaire à installer son réseau de fibre optique dans les nouveaux développements résidentiels et les constructions neuves de Saint-Hyacinthe », confirme

Marie-Ève Francoeur, responsable des relations avec les médias chez Bell Canada.

D’autres entreprises de télécommunications s’intéressent aussi au marché lucratif de la fibre optique à Saint-Hyacinthe. En 2013, la compagnie Sogetel de Nicolet avait installé un réseau de 13 kilomètres de fibre optique dans le parc industriel Olivier-Chalifoux.

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