9 février 2017 - 00:00
Daniel Lavoie : le luxe de choisir
Par: Olivier Dénommée
On ne sait pas trop comment il va y arriver entre ses spectacles au Québec, ceux en Europe et ses éventuelles sessions en studio, mais Daniel Lavoie assure qu’en 2017, il essayera de se reposer.  Photo courtoisie

On ne sait pas trop comment il va y arriver entre ses spectacles au Québec, ceux en Europe et ses éventuelles sessions en studio, mais Daniel Lavoie assure qu’en 2017, il essayera de se reposer. Photo courtoisie

On ne sait pas trop comment il va y arriver entre ses spectacles au Québec, ceux en Europe et ses éventuelles sessions en studio, mais Daniel Lavoie assure qu’en 2017, il essayera de se reposer.  Photo courtoisie

On ne sait pas trop comment il va y arriver entre ses spectacles au Québec, ceux en Europe et ses éventuelles sessions en studio, mais Daniel Lavoie assure qu’en 2017, il essayera de se reposer. Photo courtoisie

Saint-Hyacinthe attend de la visite de taille le 16 février : l’auteur-compositeur-interprète Daniel Lavoie y fera escale dans le cadre d’une très brève tournée québécoise, avant de retourner en France pour Notre-Dame de Paris. Le chanteur de 67 ans s’apprête à présenter, peut-être pour la seule fois en sol maskoutain, les chansons de son dernier album, Mes longs voyages.


Questionné sur sa brève tournée québécoise, Daniel Lavoie donne une réponse désarmante de simplicité : « Je vieillis, tout simplement, et je fais les choses que j’ai envie de faire. » Lui qui a été gravement malade pendant six mois l’an dernier ralentit maintenant le rythme, et choisit les engagements qu’il souhaite conserver. Son principal en ce moment : Notre-Dame de Paris, où il a repris son rôle de Frollo près de 20 ans après l’interprétation originale. Il se considère chanceux d’avoir le loisir de choisir. « J’ai quand même une carrière de 45 ans derrière moi, mais tous les artistes n’ont pas le même bagage. » On devrait dorénavant l’entendre plus souvent en collaboration qu’en solo, notamment avec Laurent Guardo (avec qui il a créé La licorne captive, une « musique pour connaisseurs » dont la suite est prévue pour fin 2017 ou 2018 sur des textes d’Arthur Rimbaud).

Rumeurs

Les rumeurs qui veulent que Mes longs voyages soit l’album final de Daniel Lavoie sont persistantes, surtout qu’il l’a dit en entrevue à La Presse en septembre. Par contre, il laisse maintenant planer un doute, lorsque LE COURRIER lui a demandé s’il avait dit tout ce qu’il avait à dire en chanson. « On peut toujours dire autre chose dans notre art. Mon ami Gilles Vigneault, à 88 ans, a toujours des choses à dire. Mais entre avoir des choses à dire et avoir envie de les dire, il y a une différence », nuance-t-il. Reste qu’il admet s’être fait plaisir dans Mes longs voyages, autant en musique que dans les thèmes abordés : il ne s’est imposé aucune limite et se soucie peu de la critique.

À Saint-Hyacinthe – son premier spectacle en sol québécois de l’année -, Daniel Lavoie compte jouer presque intégralement son nouvel album, mais aussi accorder une place de choix à ses grands succès. Il sera accompagné de six musiciens, dont une section de cuivres, qui donneront une saveur particulière à ses vieilles chansons que tout le monde connaît et adore.

Au moment de l’entrevue, Daniel Lavoie et son équipe n’avaient pas encore débuté les répétitions en vue de la tournée québécoise, mais il avouait avoir bien hâte de jouer à Saint-Hyacinthe, « une très belle ville dont on ne sort plus quand on y entre », faisant référence à une fois, à l’époque où les GPS n’existaient pas encore, où il avait tourné en rond pendant plusieurs dizaines de minutes avant d’arriver à quitter la ville. Il n’en tient heureusement pas rigueur à Saint-Hyacinthe, et espère voir une salle Desjardins pleine le jeudi 16 février. Sa performance au Centre des arts Juliette-Lassonde est prévue à 20 h. 

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