16 mars 2017 - 00:00
DBC Communications met la main sur l’hebdomadaire L’Oeil régional
Par: Martin Bourassa
Avec l’acquisition de L’Oeil régional, DBC Communications ajoute un quatrième hedomadaire à son portefeuille de publications et approche désormais la centaine d’employés.

Avec l’acquisition de L’Oeil régional, DBC Communications ajoute un quatrième hedomadaire à son portefeuille de publications et approche désormais la centaine d’employés.

Avec l’acquisition de L’Oeil régional, DBC Communications ajoute un quatrième hedomadaire à son portefeuille de publications et approche désormais la centaine d’employés.

Avec l’acquisition de L’Oeil régional, DBC Communications ajoute un quatrième hedomadaire à son portefeuille de publications et approche désormais la centaine d’employés.

Transaction majeure dans le domaine des médias régionaux. DBC Communications, une entreprise de presse de Saint-Hyacinthe, vient de se porter acquéreur de l’hebdomadaire gratuit L’Œil régional de Belœil, au terme d’une transaction conclue avec le Groupe TC Transcontinental. Son montant n’a pas été dévoilé.


DBC Communications, qui édite déjà en sol maskoutain les hebdomadaires Le Courrier de Saint-Hyacinthe, Le Clairon de Saint-Hyacinthe et La Pensée de Bagot à Acton Vale, consolide ainsi sa présence et son rayonnement en Montérégie. 

L’entreprise réaffirme au passage son statut de groupe de presse indépendant en ramenant L’Œil régional dans ce giron. Huit employés s’ajoutent ainsi aux quelque 90 que comptent déjà DBC et ses filiales.

« Je ressens beaucoup de fierté à l’idée d’être propriétaire de L’Œil de Belœil. Ce journal distribué à plus de 33 000 foyers et places d’affaires possède une longue tradition d’excellence et rayonne dans son milieu depuis 47 ans. Il peut compter sur des artisans qui font leur travail avec cœur et rigueur. Ce sont des qualités essentielles pour se démarquer et rejoindre nos lecteurs », a déclaré l’éditeur Benoit Chartier.

Du côté de TC Transcontinental, on s’est dit très heureux de passer le flambeau de L’Œil régional à une équipe avec qui elle entretient une relation d’affaires de longue date basée sur la confiance. 

« Nous souhaitons bonne continuité aux artisans de L’Œil régional qui est une publication de grande qualité bien ancrée dans la communauté de Belœil. Nous sommes persuadés qu’elle poursuivra son essor au sein du portefeuille de journaux de DBC Communications qui continueront d’ailleurs tous à être imprimés par TC Transcontinental. Nous poursuivrons également la distribution de L’Œil », a commenté François Olivier, président et chef de la direction de TC Transcontinental.

De grandes ambitions

Même s’il est encore tôt pour connaître ses intentions, M. Chartier a tenu des propos rassurants quant à l’avenir de sa nouvelle acquisition. « J’ai de grandes ambitions pour L’Œil et les lecteurs et les annonceurs seront bientôt à même de le constater. Dans l’immédiat, nous allons d’abord prendre le temps de nous connaître. On consolidera les opérations en revenant à l’essentiel, c’est-à-dire produire un journal d’information qui soit pertinent et incontournable autant pour les lecteurs que pour les annonceurs. C’est le défi que nous allons tous relever ensemble. »

À ceux qui pourraient penser que la décision d’acheter un journal dans une période de fortes turbulences au niveau des médias imprimés n’est pas l’idée du siècle, Benoit Chartier réplique que sa décision est mûrement réfléchie et porteuse. Il a saisi au vol « une opportunité d’affaires » qui annonce des jours encore meilleurs.

« Je crois profondément à l’avenir des médias régionaux écrits, mais je sais aussi que nous devons nous réinventer constamment en rejoignant les lecteurs dans leur quotidien et leur intimité, et ce, sur toutes les tribunes possibles. Le web et les réseaux sociaux sont des outils pour le faire et nous continuerons d’être bien présents de ce côté, sans pour autant négliger le journal papier qui demeure notre priorité. Mais ne nous y trompons pas, je n’ai pas acquis un journal, mais bien un média d’information nourri par des gens de talent qui croient tout comme moi à l’importance de la presse indépendante en 2017 », a expliqué l’éditeur.

Ce dernier est d’avis que les lecteurs et annonceurs seront les grands gagnants de cette transaction. « Les régions de Saint-Hyacinthe et de Belœil ont déjà beaucoup d’intérêts communs que ce soit au niveau de la santé ou de l’éducation. Ce sont deux marchés dynamiques qui peuvent tirer profit l’un de l’autre et qui ont tout intérêt à pousser dans la même direction pour s’enrichir mutuellement. L’Œil sera à la fois une vitrine pour mettre en valeur les gens d’ici et un catalyseur de développement. Je m’engage à offrir aux gens de la grande région de Belœil un journal actif et présent dans son milieu, un journal à la hauteur de leurs aspirations », a conclu Benoit Chartier.

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