28 novembre 2013 - 00:00
45 ans de l'École de théâtre
De joueur à raconteur, la jeunesse fait son chemin
Par: Le Courrier
« Être admis dans une école de théâtre, ce n'était pas un rêve pour moi, mais ça me permet de vivre ma passion au quotidien », a confié le comédien Olivier Courtois.

« Être admis dans une école de théâtre, ce n'était pas un rêve pour moi, mais ça me permet de vivre ma passion au quotidien », a confié le comédien Olivier Courtois.

« Être admis dans une école de théâtre, ce n'était pas un rêve pour moi, mais ça me permet de vivre ma passion au quotidien », a confié le comédien Olivier Courtois.

« Être admis dans une école de théâtre, ce n'était pas un rêve pour moi, mais ça me permet de vivre ma passion au quotidien », a confié le comédien Olivier Courtois.

Diplômé de l'École de théâtre depuis bientôt deux ans, le Victoriavillois Olivier Courtois aura eu la chance de lancer sa carrière dans le domaine des arts de la scène avec de grands noms. Le comédien achève sa première année au sein de la distribution du suspense de Réginald Rose Douze hommes en colère, une opportunité qui lui permettra de poursuivre sur le chemin du jeu.

« C’est un véritable privilège de pouvoir faire partie de la troupe, de pouvoir jouer et ainsi pouvoir continuer mon travail, a-t-il commencé. Je ne veux pas mettre un frein à ça, et je crois que la machine est bien enclenchée pour les contrats à venir. »

Selon Olivier, la passion qu’il entretient pour le jeu et les histoires, il la doit à l’auteur dramatique, metteur en scène et comédien Joseph Rondeau ainsi qu’à son grand-père. Ces deux hommes auront, chacun leur tour, intéressé le jeune homme à la comédie, et ce, dès son enfance. Accepté dès sa sortie du secondaire, l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe s’est présentée à lui comme étant un choix judicieux.« Saint-Hyacinthe, ça a été pour moi un lieu de recherche, un laboratoire où j’ai pu rencontrer des profs allumés qui m’ont fait grandir et me découvrir. J’ai pu confronter ma vision du théâtre, parce que cet univers c’était, à mes yeux, les quelques pièces que j’avais vues et ce que j’avais monté avec mes amis. Si je n’avais pas été accepté, j’aurais pris un chemin différent. Le théâtre, ce n’est pas un rêve, c’est une passion qui se vit. »

Plus que du jeu

Le jeune acteur de 22 ans s’implique dans différents projets pour prévoir ce qui se présentera à lui une fois la tournée terminée avec les douze hommes. Comme son grand-père a été une inspiration pour lui, il se plaît beaucoup à faire de lui-même un Fred Pellerin à l’occasion.

« J’aime raconter des histoires, ça m’allume, s’est exclamé l’acteur. Dernièrement, j’ai organisé une soirée de lecture à Victoriaville, où j’ai lu des histoires à ma famille et mes amis et je voudrais peut-être refaire l’expérience. Je fais aussi partie de ceux qui ont initié le programme collégial Proj’acteur qui consiste en un stage en France. On devait présenter quatre contes québécois là-bas, en faisant du théâtre de rue. Je suis vraiment fier d’avoir réalisé ce projet. »Une fois la tournée Douze hommes en colère terminée, Olivier Courtois restera au théâtre et se joindra à la distribution du Souffleur de verre présentée du 14 janvier au 1 er février à l’Espace libre de Montréal. Théâtre expérimental, il s’agit d’une pièce postapocalyptique qui regroupe 13 comédiens en train de s’entretuer psychologiquement dans un tourbillon de valeurs de l’Occident et de discours mensongers.Un projet musical est aussi en branle pour le comédien avec des amis de Victoriaville, en plus de ses activités connexes d’animation de soirées et d’improvisation. Olivier se contente de suivre la route qui s’offre à lui, au gré des contrats, animé par cette passion pour la comédie qui sait, à ses heures, être dramatique au théâtre.

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