9 mars 2017 - 00:00
Troisième spectacle de l’école de théâtre
De Léon-Ringuet au Quat’sous
Par: Olivier Dénommée
De Léon-Ringuet au Quat’sous

De Léon-Ringuet au Quat’sous

De Léon-Ringuet au Quat’sous

De Léon-Ringuet au Quat’sous

Une douzaine de finissants en interprétation participeront aux auditions générales du Quat’sous, en mai. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Une douzaine de finissants en interprétation participeront aux auditions générales du Quat’sous, en mai. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La tension monte d’un cran en sein de l’école de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe, avec l’approche des auditions générales du Quat’sous. Mais ce passage obligé pour les finissants en interprétation est aussi l’occasion de créer une mise en scène contenant neuf extraits de différents auteurs, de différents registres et de différentes époques. 


Le résultat : le spectacle Quat’sous pour une place, mis en scène par Isabelle Leblanc, qui sera présenté à compter du 10 mars.

En entrevue, Isabelle Leblanc a reconnu sentir le stress de ses finissants. « Je sens que j’ai une responsabilité particulière, mais aussi que les étudiants se mettent beaucoup de pression. Ils ont envie de répondre à toutes les demandes et je les sens un peu plus fragiles », commente-t-elle, rappelant que même si les finissants de l’école de théâtre veulent absolument briller lors de ce « premier rendez-vous », ce ne sera assurément pas leur dernier. Le spectacle est un peu une façon de préparer les finissants à leur passage au réputé théâtre de Quat’sous.

Une fête du théâtre

Comment arriver à concilier autant de scènes différentes sans paraître décousu? « Ça se passe dans une usine, quelque part dans les années 30 ou 40. Les personnages sont tous des ouvriers et s’adonnent la nuit au théâtre. C’est un peu un acte de rébellion en soi », croit celle qui dit s’être inspirée de Bertolt Brecht pour la mise en scène. 

« C’est une fête du théâtre qu’on propose, et ça a beaucoup plu à mes étudiants. Il y aura de la danse et la musique occupera une place importante. » Isabelle Leblanc assure que les chorégraphies seront réglées « au quart de tour » dès le 10 mars.

Si chaque scène va transporter le public dans des univers différents, le contexte de l’usine permettra aux spectateurs de s’y retrouver assez facilement. Le plus gros défi, pour les finissants, était de « plonger dans chacune de ces œuvres-là », ce qui demandait un énorme travail de préparation, selon elle.

« C’est un spectacle qui parle de la liberté et de l’audace de ses choix. La dernière scène s’adresse au public et parle du théâtre et de la résistance », confie la metteure en scène. Celle-ci soutient que Quat’sous pour une place s’adresse à un vaste public, mais que les plus jeunes se sentiront peut-être plus concernés par le propos, présentant le théâtre comme un acte de résistance.

Ce troisième spectacle de l’année 2016-2017 sera présenté du vendredi 10 au jeudi 16 mars à 20 h (à l’exception du dimanche à 16 h et de la relâche le lundi), à la salle Léon-Ringuet du Cégep de Saint-Hyacinthe. Le tarif est de 10 $ par personne, ou 5 $ pour les étudiants. 

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