18 avril 2013 - 00:00
De l’Union Saint-Joseph à La Survivance (3)
Par: Le Courrier
Insigne d’un membre de l’Union Saint-Joseph. (Archives du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH332, fonds Benoit-Benoit)

Insigne d’un membre de l’Union Saint-Joseph. (Archives du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH332, fonds Benoit-Benoit)

Insigne d’un membre de l’Union Saint-Joseph. (Archives du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH332, fonds Benoit-Benoit)

Insigne d’un membre de l’Union Saint-Joseph. (Archives du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH332, fonds Benoit-Benoit)

Contributions régulières des membres

En vertu de sa charte du 24 juin 1892 remplaçant celle du 12 juillet 1888, l’Union Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe avait le pouvoir d’adopter des règlements pour le bon fonctionnement de l’organisme.

En outre des règlements déjà mentionnés pour l’admission des membres, l’article 8 de la charte permettait aussi de fixer les contributions régulières des membres et les montants qui pouvaient être accordés aux bénéficiaires.

Contributions régulières des membres

Afin de pourvoir aux bénéfices en maladie et au décès des membres, le règlement en vigueur en 1907 avait disposé comme suit :

297. La cotisation régulière mensuelle des membres est de 40 centins payable le, ou avant le dernier jour de chaque mois. En outre de cette cotisation mensuelle, le Comité de Régie Central avait le pouvoir de déterminer les autres contributions régulières et éventuelles. Pour l’année 1907, elles se présentaient comme suit : 300. Le montant présentement déterminé est de 3 $ pour 3 mois, de 6 $ pour 6 mois, de 9 $ pour 9 mois et de 12 $ pour 12 mois. Advenant le décès de l’un des membres, la Société devait payer un montant de 1 000 $ à ses bénéficiaires; cependant, s’il y avait trop de décès dans un même mois, la Société pouvait demander à chacun de ses membres un déboursé additionnel ne dépassant pas 75 centins (art. 301-302). Pour rencontrer les dépenses d’administration, la Société pouvait percevoir de chacun de ses membres un montant annuel ne dépassant pas une piastre (art. 303).

Bénéfices en maladie

314. Un membre, en jouissance de ses droits et qui se trouve, par suite de maladie ou d’accident, incapable de travailler ou de vaquer à ses occupations ordinaires, ou autres occupations lui rapportant un bénéfice quelconque, reçoit de la Société, après les premiers sept jours d’incapacité, la somme de 50 centins pour chaque journée complète de maladie, les dimanches exceptés […];

319. Tout membre dont la maladie proviendrait des suites de rixes (à moins de légitime défense), d’excès de débauches, de quelque genre que ce soit, ou dont l’inconduite ou les imprudences empêcheraient ou retarderaient la guérison, perdra droit à tout bénéfice, et en privera naturellement sa femme et ses enfants.

Bénéfices au décès

329. Advenant le décès d’un membre, non endetté depuis six mois, la Société paiera à sa veuve, et à défaut de sa veuve, à ses enfants, une somme de mille piastres. Cependant, à même ce montant de mille piastres, il sera fait, au bénéfice de la dite Société, une retenue égale à toute somme au-dessus de 500 $ que le Sociétaire défunt aura pu toucher pour maladie; mais de façon à ce que cette retenue n’excède, en aucun cas, celle de 500 $, laissant un bénéfice d’au moins 500 $, assuré toujours aux ayants droit de chaque membre.

333. La veuve d’un membre n’aura droit de priorité aux susdits bénéfices que, si elle est de conduite irréprochable, et si elle vivait avec son mari, au moins six mois avant le décès, ou si elle n’en a jamais été séparée que par la faute de ce dernier. 338. Au décès de l’épouse d’un membre qui ne sera pas arriéré dans le paiement de ses contributions mensuelles, et qui fera partie de la Société depuis un an, la Société lui paiera la somme de cent piastres, en lui ayant fait sa demande de bénéfices dans les 30 jours du décès, et ayant fourni les documents nécessaires à la preuve de ses droits. En conséquence de l’acquit de ce droit, la Société exigera de chacun de ses membres une cotisation de cinq centins, en sus de la cotisation mensuelle des membres. […]

Bannières et insignes

Comme la Société avait plusieurs occasions de manifester sa présence, comme groupe, lors de funérailles, de la fête patronale, de la procession de la Fête-Dieu, de la Saint-Jean-Baptiste et autres rassemblements décrétés par le Comité de Régie, les règlements faisaient état de l’acquisition de bannières et d’insignes pour identifier chacune des sociétés ou succursales.

164. L’Union Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe, à Saint-Hyacinthe, et dans tous les endroits où elle comptera au moins 50 membres, aura sa bannière ou drapeau; […] 309. Chaque membre est tenu de porter son insigne à la fête patronale, aux autres sorties en corps, comme aux funérailles d’un membre. Le prix de cet insigne est présentement fixé, par le Comité Central, à 75 centins.

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