21 juin 2018 - 00:00
Saint-Damase
Décès de l’ancien maire Guy Gingras
Par: Benoit Lapierre
Le regretté Guy Gingras (1938-2018), maire du village de Saint-Damase de 1975 à 1993. Cette photographie date de 1984. Courtoisie municipalité de Saint-Damase.

Le regretté Guy Gingras (1938-2018), maire du village de Saint-Damase de 1975 à 1993. Cette photographie date de 1984. Courtoisie municipalité de Saint-Damase.

Le regretté Guy Gingras (1938-2018), maire du village de Saint-Damase de 1975 à 1993. Cette photographie date de 1984. Courtoisie municipalité de Saint-Damase.

Le regretté Guy Gingras (1938-2018), maire du village de Saint-Damase de 1975 à 1993. Cette photographie date de 1984. Courtoisie municipalité de Saint-Damase.

La municipalité de Saint-Damase est en deuil de l’un de ses anciens maires, Guy Gingras, décédé le 17 juin au Centre Andrée-Perreault, de Saint-Hyacinthe, à l’âge de 80 ans.


M. Gingras était PDG de Supervision de Saint-Damase, fabricant de portes et fenêtres, lorsqu’il est devenu maire du village le 14 novembre 1975, après avoir siégé comme conseiller durant les huit mois qui avaient précédé l’élection. Par la suite, il devait occuper la mairie sans interruption durant 18 ans. Il avait décidé de se retirer à la veille de l’élection du 1er novembre 1993, tout en désignant comme successeur le conseiller Jean Messier.

Guy Gingras a aussi fait sa marque sur la scène régionale en devenant, en 1982, le tout premier préfet dans l’histoire de la nouvelle MRC des Maskoutains, laquelle comptait alors 21 municipalités. Ce nombre a été réduit à 17 par la suite, notamment grâce à la fusion des deux Saint-Damase, village et paroisse, survenue en 2001.

Robert Gingras est persuadé que son père était favorable à ce regroupement et qu’il avait commencé à préparer le terrain pour qu’il se réalise un jour. « C’est clair que la politique le passionnait. Il était très engagé pour sa communauté, il voulait le meilleur pour Saint-Damase. Il a travaillé très fort à l’amélioration des services de loisir, il a réalisé le projet des égouts et del’usine d’épuration et s’est aussi occupé du redressement de la route 231, entre Saint-Damase et Saint-Hyacinthe. On l’appelait “la route de la mort” à l’époque », se remémore-t-il.

Il gardera de son père le souvenir d’un homme fier qui ne s’en laissait pas imposer, ce qu’il avait démontré un jour en tenant tête à des représentants de Gaz Métro. « Ils étaient rendus à Saint-Damase avec les conduites de gaz et ils avaient demandé à mon père la permission de creuser dans les rues. Il leur a dit non, en leur expliquant qu’il y avait de vieux trottoirs à refaire et que c’est sous les trottoirs qu’ils allaient mettre leurs tuyaux. C’est ce qu’ils ont dû faire, ils n’avaient pas le choix, en remplaçant les trottoirs bien sûr », se plaît à raconter Robert Gingras.

Outre son fils Robert, Guy Gingras laisse dans le deuil son épouse, Marcelle Gauvin, et ses deux autres enfants, Sylvie et Benoit, de même que six petits-enfants et une arrière-petite-fille. Ses funérailles seront célébrées à 14 h demain, vendredi, en l’église Saint-Damase. 

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