31 mai 2018 - 00:00
Un grand du hockey maskoutain
Décès de Michel Archambault
Par: Maxime Prévost Durand
En avril dernier, une patinoire du quartier La Providence, où il a grandi, avait été inaugurée en son nom. Il s’était montré à la fois ému et reconnaissant de cette attention.

En avril dernier, une patinoire du quartier La Providence, où il a grandi, avait été inaugurée en son nom. Il s’était montré à la fois ému et reconnaissant de cette attention.

En avril dernier, une patinoire du quartier La Providence, où il a grandi, avait été inaugurée en son nom. Il s’était montré à la fois ému et reconnaissant de cette attention.

En avril dernier, une patinoire du quartier La Providence, où il a grandi, avait été inaugurée en son nom. Il s’était montré à la fois ému et reconnaissant de cette attention.

Michel Archambault a fait partie de l’organisation des Blackhawks de Chicago au début des années 1970. Photo Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe

Michel Archambault a fait partie de l’organisation des Blackhawks de Chicago au début des années 1970. Photo Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe

Quelques semaines à peine après avoir vu une patinoire être nommée en son nom dans le quartier La Providence, où il a grandi, l’ancien hockeyeur maskoutain Michel Archambault est décédé à l’âge de 67 ans, le 23 mai, des suites d’un cancer qu’il combattait.


Reconnu comme l’un des grands du hockey maskoutain, Michel Archambault a notamment porté les couleurs des Blackhawks de Chicago durant quelques matchs dans les années 1970, en plus de s’aligner avec les Nordiques de Québec à l’époque de l’Association mondiale de hockey.

« Il a été le premier joueur issu du hockey mineur de Saint-Hyacinthe à passer chez les professionnels », se rappelle André A. Bourgeois, président du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe et ami personnel de M. Archambault.

Du haut de ses 5 pieds 7 pouces, celui qui s’est fait surnommer « Ti-Pit » a fait sa marque dans la Ligue de hockey junior A du Québec avec les Rangers de Drummondville (ancienne appellation des Voltigeurs). Il y a joué entre autres avec Marcel Dionne (celui qui a donné son nom à l’aréna drummondvillois actuel), peut-on lire dans un résumé de sa carrière rédigé par l’historien du sport Paul Foisy, du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe.

Michel Archambault a connu sa plus prolifique campagne avec les Rangers lors de la saison 1969-70, récoltant 69 buts et 83 passes… en 56 matchs! Cela lui a permis d’attirer l’attention des différentes équipes professionnelles et d’être sélectionné au 28e rang du repêchage de 1970 par les Blackhawks de Chicago.

Au cours de son passage avec l’organisation de l’Illinois, il a surtout joué avec le club-école de la formation, à Dallas. À la fin de son contrat avec les Blackhawks, le Maskoutain a pu disputer quelques parties dans la Ligue nationale de hockey.

« C’était comme pour le remercier pour toutes ses années de service au sein de l’organisation », se souvient le conseiller municipal de La Providence, Bernard Barré, qui a grandi à deux coins de rue d’où habitait Michel Archambault dans son enfance. « Ils l’avaient fait jouer 3-4 matchs avec eux en fin de saison, dont un contre le Canadien de Montréal, au Forum. Je me rappelle qu’il était passé près de marquer dans ce match. Il avait tout un lancer frappé! » 

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