1 décembre 2011 - 00:00
Conférence-bénéfice de la Médiatièque maskoutaine
Décoder le langage non verbal
Par: Le Courrier
Christine Gagnon, synergologue, experte en communication non verbale, conseillère, formatrice et conférencière, sera à la Bibliothèque Sainte-Rosalie le mardi 13 décembre.

Christine Gagnon, synergologue, experte en communication non verbale, conseillère, formatrice et conférencière, sera à la Bibliothèque Sainte-Rosalie le mardi 13 décembre.

Christine Gagnon, synergologue, experte en communication non verbale, conseillère, formatrice et conférencière, sera à la Bibliothèque Sainte-Rosalie le mardi 13 décembre.

Christine Gagnon, synergologue, experte en communication non verbale, conseillère, formatrice et conférencière, sera à la Bibliothèque Sainte-Rosalie le mardi 13 décembre.

C'est ce que propose l'auteure et conférencière Christine Gagnon, synergologue et experte en communication non verbale, lors de la conférence-bénéfice de la Médiatèque maskoutaine qui aura lieu le mardi 13 décembre à la Bibliothèque Sainte-Rosalie dès 19 h.

Ayant à son actif plus de 650 présentations faites à des dizaines d’entreprises canadiennes de tous les secteurs de l’industrie, la synergologue présentera une conférence inspirée de son livre Voir mentir, écrit en collaboration avec le synergologue Christian Martineau. D’abord écrit pour les Forces Canadiennes, ce livre présente les outils nécessaires pour détecter le langage non verbal lors d’une situation de communication.

« Je m’attarderai précisément à la compréhension de certains signes que peut émettre un interlocuteur lors d’une situation de communication. J’expliquerai, entre autres, les différents croisements des bras et des jambes, les positions assises, le cadran des yeux de même que certains gestes culturels », indique Mme Gagnon. Bien que nous ne connaissions pas la signification des gestes que fait notre interlocuteur, ces signes, qui sont en fait des réactions psychologiques liées à des émotions, nous sont toutefois perceptibles lors d’une conversation, selon Mme Gagnon.« Ce qu’il se passe, c’est qu’il y a des neurones miroirs dans notre cerveau qui reproduisent les émotions véhiculées par les gestes de la personne avec qui nous sommes en situation de communication. Nous les comprenons, mais cela reste inconscient », explique-t-elle.La compréhension de ces gestes génère plusieurs avantages lors d’une communication. Elle permet, d’une part, de décoder lorsqu’une personne ment, pratique lors d’une enquête policière, mais elle permet surtout au locuteur de rediriger son intervention communicationnelle lors d’une discussion.« Si j’interroge une personne et qu’elle croise ses doigts, par exemple, c’est qu’elle se fait un mur de protection. Je comprends donc qu’elle n’est pas à l’aise. Je n’en connais pas nécessairement les raisons, mais ce geste me permettra de rediriger ma prochaine question », explique-t-elle. La synergologie sert donc à valider ou invalider une perception. Elle peut être utile pour toutes personnes qui font face à des situations de communication, tels des intervenants sociaux, des psychologues, des avocats de même que des personnes en gestion de personnel. La synergologie, qui est en fait une méthode pour décrypter le non verbal, n’est pas nébuleuse, selon Christine Gagnon, mais n’est pas non plus reconnue. Il faudra attendre pour cela une dizaine d’années puisque pour la première fois, un département de recherche de l’Université Paris X constitué de chercheurs et enseignants chercheurs neuropsycholinguistiques, neuroscientifiques ainsi que des chercheurs du domaine Science de l’éducation et psychologie analysera les travaux de Philippe Tuchet sur la synergologie.

image