12 novembre 2020 - 14:40
Déjà de l’intérêt pour le terrain du Ti-Père
Par: Rémi Léonard
C’était prévisible, un terrain à haut potentiel comme celui du Ti-Père suscite déjà quelques idées de projets immobiliers. Photothèque | Le Courrier ©

C’était prévisible, un terrain à haut potentiel comme celui du Ti-Père suscite déjà quelques idées de projets immobiliers. Photothèque | Le Courrier ©

Pendant que le restaurant Ti-Père se prépare à tirer sa révérence après 56 ans d’opérations, des pourparlers sont déjà en cours pour voir comment cet emplacement stratégique, au coin des boulevards Laframboise et Casavant, pourrait être mis en valeur à l’avenir.

Selon nos informations, un projet envisagé à cet endroit serait issu d’un partenariat entre un promoteur local, le Groupe Rodier, et le Groupe Jean Coutu, qui chercherait à relocaliser sa succursale des Galeries St-Hyacinthe. L’entreprise possède d’ailleurs depuis quelques années des terrains voisins, celui où se trouvait auparavant le restaurant PFK ainsi que celui où l’on retrouve la Clinique familiale de Saint-Hyacinthe, sur Laframboise.

De sources non officielles, on parle d’un projet qui pourrait prendre la forme d’un immeuble de quelques étages, avec une occupation commerciale au rez-de-chaussée et résidentielle aux étages. Le prix de vente du terrain pourrait tourner autour de 6 M$.

Le tout reste hautement hypothétique, a toutefois avisé Dominic Rodier, le président du Groupe Rodier, lorsque contacté par LE COURRIER. Il reconnaît seulement des discussions avec René Pelletier, propriétaire du commerce et du terrain. Même si Jean Coutu était effectivement dans le décor, M. Rodier indique que la direction a présentement d’autres priorités en tête avec le conflit de travail en cours du côté de Varennes. Le projet demeure donc préliminaire et M. Rodier ne veut d’ailleurs pas s’avancer sur ses détails. « On évalue différentes options, mais tout est sur la table », a-t-il commenté.

Une deuxième vie pour Ti-Père?

Bien conscient de la signification et de la popularité du restaurant Ti-Père pour les gens de la région, M. Rodier réfléchirait même à une façon de « préserver cette institution » dans le décor maskoutain. Encore là, rien n’est coulé dans le béton pour l’instant.

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