3 octobre 2013 - 00:00
Protection des cours d'eau
Des agriculteurs aménagent leurs terres
Par: Jean-Luc Lorry
Catherine Plante, agente en agroenvironnement à la Fédération de l'UPA de la Montérégie, explique l'importance d'aménager une bande riveraine pour protéger les cours d'eau et ralentir l'érosion.

Catherine Plante, agente en agroenvironnement à la Fédération de l'UPA de la Montérégie, explique l'importance d'aménager une bande riveraine pour protéger les cours d'eau et ralentir l'érosion.

Catherine Plante, agente en agroenvironnement à la Fédération de l'UPA de la Montérégie, explique l'importance d'aménager une bande riveraine pour protéger les cours d'eau et ralentir l'érosion.

Catherine Plante, agente en agroenvironnement à la Fédération de l'UPA de la Montérégie, explique l'importance d'aménager une bande riveraine pour protéger les cours d'eau et ralentir l'érosion.

Ces derniers mois, des agriculteurs de la région ont réalisé plusieurs types d'aménagement sur leurs terres dans le but de ralentir l'érosion et de protéger les cours d'eau.

Ces initiatives ont été coordonnées par Catherine Plante et Chantal Soumahoro, toutes deux agentes en agroenvironnement à la Fédération de l’UPA de la Montérégie.

« L’objectif est d’améliorer la qualité de l’eau et l’habitat aquatique dans le bassin versant de la rivière des Hurons », précise Mme Plante.Chez Réjean Blanchette, de la Ferme Manuel et Michaël Blanchette, une bande riveraine élargie en terre noire de 800 mètres de long a été aménagée. Cette zone tampon située entre la rivière des Hurons et une terre agricole est constituée de deux rangées d’arbres et d’arbustes. Ces végétaux sont protégés par un filet pour les protéger des chevreuils et des nichoirs ont été installés sur la bande riveraine.Une initiative identique a été réalisée à la Ferme Jules Malouin, à Saint-Jean-Baptiste, où la zone tampon comporte cette fois-ci une troisième rangée d’arbres et d’arbustes.À la Ferme du Nord, propriété de Daniel Sansoucy, à Saint-Jean-Baptiste, un étang a été restauré pour la biodiversité et des berges ont été stabilisées.À Saint-Mathias, Olivier Martin a installé un bassin de rétention et il a aménagé un étang. « Un projet pilote de cultures intercalaires dans le maïs a également été mis en place. Cela consiste à semer du ray-grass entre les rangs, ce qui permet de réduire l’érosion et d’apporter des nutriments au sol », explique Catherine Plante.Au printemps, Éric Patry et Chantal Veilleux ont mis en place à Marieville, un système agroforestier composé de deux rangées d’arbustes permettant la connexion entre un boisé et le ruisseau la décharge des Douze.

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