31 janvier 2019 - 11:29
Monique Vermont
Des boîtes à chansons à la télévision
Par: Maxime Prévost Durand
C’est dans les années 60 que Monique Vermont s’est fait connaître du grand public. Après avoir étudié aux Grands ballets canadiens, l’artiste a fait le saut à la chanson, permettant à sa carrière de prendre véritablement son envol.

Les boîtes à chansons l’ont dévoilée au public, particulièrement La Catastrophe, qui était tenue par un certain Tex Lecor. À cet endroit, elle côtoyait les Claude Léveillée et Claude Dubois qui venaient eux aussi chanter.
« C’est là où j’ai fait mes premiers pas dans la chanson. Avant, je dansais », se souvient-elle.

Charmé par le talent de la chanteuse aux origines belges, Tex Lecor l’a prise sous son aile. « Il m’a amenée avec lui dans le cadre d’une tournée à travers le Québec. C’était la première fois que je montais sur les grandes scènes. »

En plus de continuer à chanter, Monique Vermont a fait sa marque au petit écran également, alors qu’elle a animé des émissions comme Vaudeville et Bon appétit avec Jacques Desrosiers.

Au tournant des années 90, c’est aux côtés de Jean Faber qu’elle se retrouvera, tant à la télé, à l’émission Dîner Chaud, que sur scène. Le duo fera d’ailleurs quelques albums ensemble.

Le désir de refaire de la scène seule l’a toutefois poussée à tout quitter, mais elle s’est vite rendu compte que le circuit qu’elle connaissait autrefois s’était quelque peu fermé. Les spectacles se faisaient plus rares et lentement sa carrière de chanteuse s’engouffrait.
« Je ne recevais plus d’appels et les salles n’étaient pas pleines. J’avais perdu confiance, se remémore-t-elle. J’ai été plusieurs années à ne plus chanter. »

Artiste dans l’âme

À travers cette période sombre, Monique Vermont s’est mise à peindre. Véritable artiste dans l’âme, elle y a trouvé une sorte de réconfort, une passion dans laquelle elle s’investit encore à ce jour des journées entières.

« J’ai commencé avec des maisons et la nature, mais après en avoir fait plusieurs, l’abstrait a commencé à me parler plus. Il y a une grande liberté dans l’abstrait. Les gens qui regardent les toiles y découvrent ce qu’ils veulent. On laisse vagabonder l’imagination, soutient-elle. On entre vraiment dans une sorte de transe quand on peint. Je peux être là du matin jusqu’à tard le soir. »

Certaines de ses toiles ont même été exposées dans les dernières années, dont à la galerie 1855, exposition collective, sur la rue des Cascades, au centre-ville de Saint-Hyacinthe.

« J’aime beaucoup peindre. Ça me vient de ma mère, elle était peintre, dit-elle en souriant. Je m’amuse avec les textures. Je travaille avec du granulé, puis avec du plâtre de Paris pour aller chercher des textures. »

La plus récente exposition à laquelle elle a participé s’est tenue à Chambly, en décembre dernier, et elle attend des réponses pour une autre opportunité d’afficher ses œuvres dans une galerie dans les prochains mois.

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