9 juillet 2015 - 00:00
Site E.T. Corset - Goodyear
Des compromis pour satisfaire le voisinage
Par: Benoit Lapierre
Le président de Bellus Développpement, Gilles Lépine (au centre), assistait à la séance du conseil de lundi. Derrière lui, les propriétaires du site E.T. Corset - Goodyear, Stéphane Arès (à gauche) et Fernand Mathieu (à l’extrême droite). Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le président de Bellus Développpement, Gilles Lépine (au centre), assistait à la séance du conseil de lundi. Derrière lui, les propriétaires du site E.T. Corset - Goodyear, Stéphane Arès (à gauche) et Fernand Mathieu (à l’extrême droite). Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le président de Bellus Développpement, Gilles Lépine (au centre), assistait à la séance du conseil de lundi. Derrière lui, les propriétaires du site E.T. Corset - Goodyear, Stéphane Arès (à gauche) et Fernand Mathieu (à l’extrême droite). Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le président de Bellus Développpement, Gilles Lépine (au centre), assistait à la séance du conseil de lundi. Derrière lui, les propriétaires du site E.T. Corset - Goodyear, Stéphane Arès (à gauche) et Fernand Mathieu (à l’extrême droite). Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Afin de prévenir tout mouvement d'opposition au projet immobilier visant le site E.T. Corset - Goodyear, la Ville de Saint-Hyacinthe et le promoteur, Bellus Développement immobilier, se sont entendus sur un resserrement des normes urbanistiques qui étaient proposées pour cet emplacement.

Les seuils qui apparaissent au nouveau projet de règlement en ce qui a trait au stationnement, aux marges avant et à la hauteur des huit édifices à condos projetés sont différents de ceux qui ont été exposés aux citoyens des zones concernées lors de la séance d’information du 30 juin.

« C’est clair qu’on a senti un inconfort face aux normes qui ont été présentées. Il fallait apporter des modifications majeures pour les rendre plus acceptables aux yeux des gens du secteur », a expliqué la directrice générale adjointe de la Ville de Saint-Hyacinthe, Chantal Frigon.

On note d’abord qu’en ce qui concerne le stationnement, la norme minimale suggérée pour ce projet vient de passer d’une case par logement à 1,3 case par logement, ce qui reste néanmoins inférieur à la norme de 1,5 en vigueur dans les zones multifamiliales.

À l’égard des marges et des étages, le projet adopté lundi par le conseil municipal sépare le site en trois nouvelles zones, au lieu de deux comme dans la proposition initiale. Du côté de la rue Delorme, la marge avant sera de cinq mètres, au lieu de 0,5 mètre tel que proposé initialement. C’est de ce côté que seront alignés les deux plus gros bâtiments, dont celui qui remplacera la E.T. Corset si elle est démolie, ce qui semble de plus en plus probable. Ces deux édifices posséderont cinq étages. Du côté de la rue Laframboise, la marge avant proposée demeure de 0,5 mètre. On y retrouvera un groupe de quatre bâtiments de quatre étages, comme dans la proposition initiale, ce qui représente un étage de plus que ce qui est actuellement autorisé à cet endroit. Les deux derniers édifices occuperont la partie arrière du site, avec marge avant de cinq mètres. Ils pourront posséder quatre étages sur 70 % de leur superficie, mais seulement trois sur la portion restante; elle devra se trouver à l’arrière, vers le voisinage. Enfin, la norme qui fixait à 13 mètres la hauteur maximale des édifices est éliminée sur tout le site.

Bellus, qui se proposait de créer 168 logements au total dans les huit bâtiments prévus avec stationnement intérieur, devra maintenant ajuster ses plans en fonction des changements apportés.

« Nous devrions être capables de vivre avec ça. Les gens du secteur trouvent déjà qu’il y a engorgement du stationnement sur rue, et ils ne veulent pas en avoir plus. La norme de 1,3 case par logement nous apparaît raisonnable. Nous étions à la réunion, on les a entendus, et nous voulons travailler avec la Ville et les citoyens. Partir en guerre, ça ne donne rien », a commenté le président de Bellus, Gilles Lépine, à l’issue de la séance du conseil.

Chantal Frigon a mentionné que la Ville avait notamment suggéré au promoteur de revoir la configuration de ses stationnements intérieurs pour gagner de l’espace. Si le nombre de condos à construire demeure le même, au moins 218 cases devront être créées sous les bâtiments.

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