28 janvier 2021 - 14:58
Projet « Mon histoire, notre histoire »
Des échanges enrichissants avec des ados issus de l’immigration
Par: Olivier Dénommée
Le projet Mon histoire, notre histoire, initié par la Maison de la Famille des Maskoutains, met en vedette cinq jeunes Maskoutains, Shahed, Jeanne, Japheth, Juan et Helen, qui partagent avec le grand public leur vécu, leur parcours et leurs espoirs. Photo gracieuseté

Le projet Mon histoire, notre histoire, initié par la Maison de la Famille des Maskoutains, met en vedette cinq jeunes Maskoutains, Shahed, Jeanne, Japheth, Juan et Helen, qui partagent avec le grand public leur vécu, leur parcours et leurs espoirs. Photo gracieuseté

Pandémie ou pas, la Maison de la Famille des Maskoutains (MFM) continue d’élaborer des projets ambitieux et rassembleurs. C’est le cas de l’initiative « Mon histoire, notre histoire », qui donne la parole à cinq adolescents maskoutains issus de l’immigration qui relatent leur parcours depuis qu’ils sont au Québec et leurs espoirs.

Alvaro Sierra est un des responsables de ce projet initié en avril 2020 à la MFM. « Le but du projet est de retracer le parcours migratoire de jeunes de 12 à 17 ans et de susciter des échanges avec le grand public. Au début, on prévoyait faire une formule en présentiel cet automne, mais la COVID-19 nous a forcés à revoir nos plans », explique-t-il au sujet de Mon histoire, notre histoire.

Chaque mercredi à 19 h, entre le 13 janvier et le 17 février, les curieux sont invités sur les pages Facebook et YouTube de la MFM à visionner en direct la vidéo présentant le vécu et les espoirs d’un de ces cinq jeunes et à interagir avec lui via les réseaux sociaux pour lui poser des questions. Après Helen, Juan et Jeanne, Mon histoire, notre histoire donne la parole à Japheth, originaire de Trinité-et-Tobago.

M. Sierra salue le travail de Kevin Cournoyer à la polyvalente Hyacinthe-Delorme, qui a convaincu ces adolescents de participer au projet. « Il a trouvé des jeunes d’origines diverses qui avaient des choses à dire et les a approchés un à la fois. On a donc des jeunes qui viennent du Congo, de la Colombie, de Trinité-et-Tobago, de la Syrie, mais aussi du Québec parce qu’on voulait mettre de l’avant tous ces différents parcours, incluant celui d’une personne née ici. » Malgré le parcours unique de ces jeunes immigrés, tous ont en commun le sentiment d’avoir été bien accueillis dans leur société d’adoption, estime Alvaro Sierra.

Au moment de l’entrevue, deux séances d’échanges avaient eu lieu, laissant place à des « moments touchants » à la fois avec Helen et Juan. « Les gens ont été impressionnés par la maturité de ces jeunes qui parlaient de leurs rêves. C’est inspirant et ça donne le goût d’apprendre à connaître le parcours d’autres jeunes », commente la directrice générale de la MFM, Lizette Flores. « Le projet ne s’adresse pas qu’aux jeunes, on veut sensibiliser toute la société d’accueil à ces différentes réalités », espère de son côté M. Sierra.

Et ceux qui auront manqué une ou plusieurs séances de Mon histoire, notre histoire en direct n’ont pas à s’inquiéter : ils pourront revoir les vidéos sur les différentes plateformes (Facebook et YouTube), assure M. Sierra. Il sera également possible d’échanger à nouveau avec Helen le 17 février puisque des problèmes techniques avaient limité le nombre de participants et empêché l’enregistrement de la séance de discussion.

D’autres histoires

S’il connaît du succès, le projet Mon histoire, notre histoire pourrait très bien se poursuivre dans le futur. « J’espère qu’on pourra continuer ce projet et faire découvrir le parcours de jeunes d’autres nationalités aux Maskoutains », ajoute Alvaro Sierra, confiant du potentiel rassembleur de cette belle initiative de la Maison de la Famille des Maskoutains.

Pour en savoir plus sur le projet Mon histoire, notre histoire et sur les prochaines soirées d’échanges, rendez-vous sur la page www.facebook.com/maisondelafamilledesmaskoutains.

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