20 juin 2019 - 13:57
Entre les lignes
Des nouvelles pour mon coiffeur
Par: Le Courrier
Enfin, j’aurai quelque chose à dire à mon coiffeur. C’est que, chaque fois qu’il me coupe les cheveux, je dis bien chaque fois, Vincent me demande ce qu’il y a de neuf dans le dossier du tunnel Casavant et si les travaux progressent bien.

Il me parle de cela tout de suite après s’être informé de ma famille et avant de me parler de la météo du moment. C’est dire à quel point il se soucie de moi et de la santé économique de la Ville de Saint-Hyacinthe. Car oui, le prolongement du boulevard Casavant aura une incidence économique certaine. Mais depuis 18 mois, je ne trouvais rien de très original à lui répondre vu la non-progression apparente du chantier.

La Ville de Saint-Hyacinthe vient de faire le point sur le dossier et de confirmer cette impression devenue une évidence : le chantier accuse un retard considérable sur l’échéancier annoncé. Un bon 18 mois. Mais ce n’est pas de sa faute puisque le maître d’œuvre du chantier est le Canadien National, un état dans l’État. En gros, Saint-Hyacinthe paie les factures, mais ne décide rien. Et la facture s’annonce salée puisqu’elle tournera autour de 32 M$, ce qui se répercutera sur la dette à long terme. Il n’y avait d’ailleurs aucun représentant du CN au point de presse municipal. Sauf que l’on semble quand même voir la lumière au bout du tunnel, même s’il est encore inexistant.

Les travaux sur le site devaient en principe reprendre dimanche dernier. En principe, car de la machinerie lourde est apparue, mais les travaux de pieutage qui devaient débuter en soirée semblent se faire désirer un peu. Moi qui réside dans le secteur, je n’ai rien vu et surtout rien entendu jusqu’ici. Mais comme le pieutage devrait durer deux bons mois et se manifester la nuit, nous devrions en avoir des échos très bientôt à Douville.

On comprend qu’il n’y a pas moyen de faire autrement et qu’il faudra apprendre à composer avec ces désagréments. La Ville compte bien sûr sur la compréhension du voisinage. Soyons donc indulgents, il y a un mauvais moment à passer, mais des jours meilleurs et une circulation plus fluide pointent à l’horizon.

Quelque part en 2021 si Dieu et le CN le veulent. On s’en reparle dans deux semaines Vincent, promis!

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