Dans la région, les entreprises oeuvrant dans les secteurs du lait, de la volaille et des oeufs dépendent de la gestion de l’offre. Ce système a été mis en place pour planifier la production en fonction de la demande des consommateurs, pour négocier les prix par rapport au coût de production et pour contrôler les importations.
Saint-Hyacinthe et sa grande région comptent plus de 1 300 exploitations agricoles et entreprises agroalimentaires qui selon ce collectif seraient toutes affectées par une modification des règles.
« Ces entreprises créent des emplois de qualité et sont au coeur de notre vitalité économique. Nous demandons au gouvernement Harper de garder intact le système de la gestion de l’offre pour conserver le dynamisme de ce secteur d’activité », indique le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil.
« Si le système de gestion de l’offre subit des modifications, c’est toute la filière agroalimentaire qui en souffrira », croit pour sa part, Simon Giard, agriculteur et producteur laitier, qui s’est vu confier récemment le mandat de président de la Chambre de commerce local.
« Nous avons développé une force, soit l’agroalimentaire avec la présence d’entreprises solides, mentionne André Barnabé, directeur général par intérim de Saint-Hyacinthe Technopole. Il ne faudrait surtout pas en perdre le moindre maillon, car l’impact serait imprévisible. »
La députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, a décidé de joindre sa voix à ce front commun. « Au fil des années, le Canada a toujours été en mesure de négocier des ententes tout en préservant sa politique agricole. Dans le cadre des négociations du Partenariat transpacifique, il doit continuer dans la même voie », considère Mme Soucy dont le père est producteur laitier.
La négociation de libre échange du Partenariat transpacifique dans lequel le Canada est engagé depuis 2012 implique l’Australie, le Brunéi, le Chili, les États-Unis, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam.