11 juin 2020 - 14:28
Des restaurateurs impatients d’accueillir la clientèle
Par: Jean-Luc Lorry
Denis Côté, propriétaire du restaurant Le Parvis, dispose d’une grande terrasse pour recevoir de nouveau la clientèle. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Denis Côté, propriétaire du restaurant Le Parvis, dispose d’une grande terrasse pour recevoir de nouveau la clientèle. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Au restaurant L’Espiègle du centre-ville, les réservations vont bon train en prévision de la réouverture du restaurant le 15 juin. Sur la photo, Richard Marquis, chef propriétaire de l’établissement. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Au restaurant L’Espiègle du centre-ville, les réservations vont bon train en prévision de la réouverture du restaurant le 15 juin. Sur la photo, Richard Marquis, chef propriétaire de l’établissement. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

En début de semaine, Québec a autorisé la réouverture des salles à manger des restaurants situés à l’extérieur du Grand Montréal, et ce, à partir du lundi 15 juin. LE COURRIER a effectué une tournée auprès de quelques restaurateurs de Saint-Hyacinthe, qui se réjouissent de pouvoir accueillir de nouveau la clientèle.

« Nous sommes fermés depuis le 16 mars. Depuis quelques jours, nous recevons beaucoup de réservations. Je suis vraiment content », mentionne Richard Marquis, chef-propriétaire du restaurant L’Espiègle situé sur la rue des Cascades.

Les restaurateurs devront se conformer aux mesures dictées par le gouvernement, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail ainsi que la santé publique pour protéger autant la clientèle que le personnel.

Une distanciation de deux mètres devra être respectée entre chaque client. « Ces prochains jours, nos employés vont devoir retirer des tables. Le nombre de places intérieures dans le restaurant passera de 75 à 50. Notre terrasse disposera de 50 places comparativement à 75 habituellement », précise M. Marquis.

Ce restaurateur maskoutain préfère que son personnel porte des visières de protection pendant le service plutôt que des masques. « Je vais fournir des visières à tous mes employés pour que nos clients voient nos beaux sourires. Le monde est dû pour sortir », souligne Richard Marquis.

Pour les menus, celui-ci a opté pour des cartes plastifiées que son équipe pourra désinfecter au fur et à mesure. La clientèle devra se conformer à des horaires d’ouverture plus restreints qu’habituellement.

On s’organise au Parvis

Toujours au centre-ville, le propriétaire du restaurant Le Parvis est à modifier l’aménagement de son établissement situé sur la rue Girouard Ouest pour respecter les mesures sanitaires.

Pour se conformer aux deux mètres, Denis Côté devra lui aussi réduire le nombre de places dans son restaurant. « Habituellement, je dispose d’une capacité de 34 places dans la salle à manger, de 14 places dans un salon privé et de 54 places en terrasse. Pour les groupes, j’ai prévu un concept de grande table familiale », indique Denis Côté, propriétaire du restaurant Le Parvis.

Même si les clients ne seront pas obligés de composer avec le port du masque à table, Denis Côté considère que ceux-ci devraient se présenter à son établissement avec une protection au visage. « Je crois que c’est une marque de respect envers les autres. Quant à nos serveurs, ils porteront des masques et, en cuisine, nous porterons des visières de protection en raison de la chaleur des lieux », précise M. Côté.

La Cage se prépare

Dans le secteur du centre commercial, les bannières se préparent également à rouvrir les portes de leur salle à manger.

Pour Jean Bédard, qui opère, par l’entremise de son entreprise le Groupe Sportscene, une quarantaine de restaurants La Cage Brasserie sportive au Québec, et possède en partie celui de Saint-Hyacinthe, intégrer les mesures sanitaires représente « un gros morceau ».

« Nous sommes de grands établissements et il y a beaucoup de travail. Nous devons former nos employés sur les normes qui seront à appliquer », indique Jean Bédard, président et chef de la direction du Groupe Sportscene, en entretien téléphonique au COURRIER.

Maskoutain d’origine, Jean Bédard estime que, dans les circonstances exceptionnelles de la crise sanitaire, le gouvernement a bien géré la situation avant d’autoriser la réouverture des restaurants.

Pour les menus, M. Bédard a opté pour la formule en papier jetable ou de pouvoir consulter la carte du restaurant directement sur un téléphone intelligent.

Concernant les matchs diffusés en direct dans les restaurants, un concept incontournable des restaurants La Cage Brasserie sportive, M. Bédard mentionne que, pour le moment, ce sera des reprises de matchs qui seront diffusées dans ses restaurants.

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