29 juin 2017 - 00:00
Des rues Daragon et Houle à Acton Vale
Par: Alain Bérubé
La Ville d’Acton Vale a honoré la mémoire des pompiers Michel Daragon et Jacques Houle, qui ont perdu la vie lors de l’incendie de l’usine Peerless en juin 1998, en nommant deux rues en leur honneur. Une courte cérémonie a regroupé des membres des familles éprouvées ainsi que plusieurs pompiers, dont une bonne partie ayant vécu de près cette tragédie.

La Ville d’Acton Vale a honoré la mémoire des pompiers Michel Daragon et Jacques Houle, qui ont perdu la vie lors de l’incendie de l’usine Peerless en juin 1998, en nommant deux rues en leur honneur. Une courte cérémonie a regroupé des membres des familles éprouvées ainsi que plusieurs pompiers, dont une bonne partie ayant vécu de près cette tragédie.

La Ville d’Acton Vale a honoré la mémoire des pompiers Michel Daragon et Jacques Houle, qui ont perdu la vie lors de l’incendie de l’usine Peerless en juin 1998, en nommant deux rues en leur honneur. Une courte cérémonie a regroupé des membres des familles éprouvées ainsi que plusieurs pompiers, dont une bonne partie ayant vécu de près cette tragédie.

La Ville d’Acton Vale a honoré la mémoire des pompiers Michel Daragon et Jacques Houle, qui ont perdu la vie lors de l’incendie de l’usine Peerless en juin 1998, en nommant deux rues en leur honneur. Une courte cérémonie a regroupé des membres des familles éprouvées ainsi que plusieurs pompiers, dont une bonne partie ayant vécu de près cette tragédie.

L’incendie qui a ravagé l’usine Peerless, dans la nuit du 28 au 29 juin 1998, a marqué pour toujours la communauté valoise. La Ville d’Acton Vale a profité de l’ajout de rues dans un développement domiciliaire pour honorer la mémoire des pompiers Michel Daragon et Jacques Houle, qui ont perdu la vie en combattant les flammes.


C’est lors d’une courte cérémonie tenue à la caserne, que la Ville a confirmé la nouvelle. Plusieurs pompiers, dont une bonne partie ayant vécu le drame d’il y a 19 ans, ainsi que des membres des familles des deux victimes, étaient sur place.

Les rues Daragon et Houle feront partie du nouveau développement Champoi, dans le secteur du 4e Rang et de la rue Pelchat. 

« C’est tout à fait normal, pour la Ville, d’honorer la mémoire de ces hommes qui ont fait preuve de bravoure et ont ainsi sacrifié leur vie. Ils ne seront jamais oubliés », résume le maire Éric Charbonneau. 

Denis Houle, le frère de Jacques Houle, a été très touché par le geste de la Ville d’Acton Vale.

« Cet incendie, c’est comme si c’était hier. Je suis heureux de constater la grande solidarité qui règne au sein de notre communauté. Ça réchauffe un peu nos cœurs, malgré la peine toujoursprésente », confie-t-il.

Mario Daragon, le fils de Michel Daragon, abonde dans le même sens.

« Bien des souvenirs reviennent lorsque je revois les pompiers qui étaient à l’usine en 1998. C’est une très belle initiative de la Ville de tous nous rassembler. Pour ma part, j’ai continué ma carrière de pompier malgré cet incendie tragique. La vie continue », exprime-t-il.

Celui qui a succédé à Michel Dragon en tant que directeur du Service des incendies, Réjean Messier, a également apprécié la présence de plusieurs anciens collègues lors de la cérémonie organisée par la Ville.

« C’est évident que pour bien des pompiers, les souvenirs sont encore très douloureux. Mais tous sont demeurés en place par la suite, par amour de leur métier. Lors de nos interventions, la prudence est toujours au cœur des priorités », allègue-t-il.

Le conseiller municipal Bruno Lavallée, également parmi les invités lors de la cérémonie, venait d’amorcer son premier quart de nuit à l’usine Acton International (située tout près de Peerless) lorsque les flammes ont envahi l’édifice. 

« J’ai heureusement pu faire ma part afin de réduire les dommages et sauver des vies. En 2017, ça brasse encore bien des émotions. Les deux pompiers qui ont quitté ont laissé une marque dans nos cœurs et je suis ravi que la Ville ait décidé de nommer des rues en leur honneur », déclare-t-il.

Deux explosions avaient littéralement pulvérisé l’usine, alors que 25 pompiers volontaires, combattaient le brasier. Plus de 4000 personnes, dont 1200 pompiers et policiers, ont par la suite participé aux funérailles des deux victimes.

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