22 septembre 2011 - 00:00
Une rive inquiète à Saint-Hyacinthe depuis 20 ans
Des travaux correctifs de 4,3 millions $ sont nécessaires
Par: Le Courrier
La route 231 à Saint-Hyacinthe (rue Frontenac), vis-à-vis la berge qui est source d'inquiétude depuis 20 ans.

La route 231 à Saint-Hyacinthe (rue Frontenac), vis-à-vis la berge qui est source d'inquiétude depuis 20 ans.

La route 231 à Saint-Hyacinthe (rue Frontenac), vis-à-vis la berge qui est source d'inquiétude depuis 20 ans.

La route 231 à Saint-Hyacinthe (rue Frontenac), vis-à-vis la berge qui est source d'inquiétude depuis 20 ans.

Le ministère des Transports du Québec entend consacrer 4,3 millions $ en 2012 à l'élimination d'un sérieux problème d'érosion qui a été détecté il y a près de 20 ans sur une portion de la rive ouest de la rivière Yamaska à Saint-Hyacinthe.

La zone qui inquiète les experts longe la route 231 – la rue Frontenac – dans le secteur sud de la ville, à l’approche du rang Saint-Simon. Elle est constituée de deux bandes de berge d’une longueur totale de 527 mètres. Six propriétés bordent la route 231 dans ce secteur, dont la ferme expérimentale de l’Université de Montréal.

« Une étude réalisée par le ministère des Transports du Québec (1992) fait état de déformations importantes observées sur la route 231, à quelques kilomètres au sud de Saint-Hyacinthe. L’étude confirme entre autres la stabilité précaire des talus causée par une érosion active de la base du talus sur une hauteur d’environ 1,0 à 1,5 m. L’étude recommande donc que des travaux de stabilisation de la rive soient réalisés à court terme afin de contrer les risques de rupture et de décrochement du talus. La correction de ces déformations et la stabilisation de la rive sur deux secteurs totalisant 527 m permettront d’assurer la sécurité des utilisateurs de la route et des résidants situés à proximité de la route 231 », peut-on lire dans un résumé de l’étude d’impact du projet que le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP), Pierre Arcand, vient de rendre public. Après l’inspection de 1992, une équipe du Ministère est retournée sur les lieux en octobre 2002, soit 10 ans plus tard. Elle a constaté que la situation n’allait pas en s’améliorant : d’importantes déformations dans la chaussée avaient alors été observées. « Les travaux recommandés dans notre rapport de 1992 devraient être effectués à court terme. Les risques d’une rupture des talus plus importante sont toujours élevés », expliquait l’ingénieur du MTQ au dossier, Éric Cloutier, dans son rapport de visite.Ce n’est finalement qu’en 2005 que le MTQ a transmis à la Direction des évaluations environnementales du MDDEP l’avis de projet concernant la berge suspecte à Saint-Hyacinthe, en prévision de travaux correctifs à réaliser en 2007.Or, on croit maintenant que cette intervention dont le coût est évalué à 4,3 millions $ aura plutôt lieu à l’automne 2012, « selon la disponibilité des budgets », précise-t-on dans le communiqué du BAPE annonçant la période d’information et de consultation du dossier par le public (voir autre texte).Les travaux de stabilisation de la rive englobent principalement le déboisement du talus, la création des chemins temporaires d’accès à la zone à enrocher, la pose d’un géotextile et l’enrochement, le profilage du talus, le dépôt de terre végétale et, enfin, l’aménagement de la rive et du talus.

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