10 novembre 2011 - 00:00
Desjardins plonge dans l’aventure
Par: Jean-Luc Lorry
La Caisse populaire Desjardins de Saint-Hyacinthe déboursera 450 000 $ sur une durée de 15 ans pour associer son nom à celui du Centre aquatique.

La Caisse populaire Desjardins de Saint-Hyacinthe déboursera 450 000 $ sur une durée de 15 ans pour associer son nom à celui du Centre aquatique.


La Caisse Desjardins de Saint-Hyacinthe a conclu dernièrement avec la municipalité une entente de visibilité d’une durée de 15 ans, pour un montant total de 450 000 $.

À titre de commanditaire du Centre aquatique, l’institution financière s’est engagée à verser annuellement 30 000 $. Un montant qui servira à financer la part d’investissement municipal dans cette infrastructure qui se chiffre à 9 M$ sur un total de 19 M$. « L’hiver dernier, il y a eu des échanges entre le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Bernier, et Jean-René Pelletier, directeur général de la Caisse de Saint-Hyacinthe, concernant la recherche d’une commandite pour le Centre aquatique », a mentionné Sylvie Lapierre, directrice générale adjointe, lors de la soirée protocolaire d’inauguration.« Le 27 septembre, les membres du conseil d’administration ont donné leur accord pour officialiser cette entente qui démontre que la Caisse populaire de Saint-Hyacinthe s’implique dans la communauté maskoutaine », a-t-elle poursuivi.Pour assurer sa visibilité lors de compétitions de natation, le nom de la Caisse de Saint-Hyacinthe figure en bonne place au-dessus du bassin compétitif du Centre aquatique.Selon Michel Robidoux, directeur du Service des loisirs, l’association entre une entreprise privée et un édifice public n’est pas chose rare dans le milieu municipal. « On voit de plus en plus ce type de partenariat entre le public et le privé. Pour obtenir des montants d’argent importants, il faut faire des concessions », mentionne M. Robidoux.

Lassonde et BMO

Associer le nom d’une entreprise à un édifice utilisé par le grand public n’est pas une première à Saint-Hyacinthe.

Maskoutain d’origine, l’homme d’affaires Pierre Lassonde qui a fait fortune dans l’industrie aurifère avait déboursé en 2004, 300 000 $ pour que le nom de sa mère Juliette soit apposé à côté de celui du Centre des arts. Une entente conclue pour une durée de 50 ans.Quant au Centre BMO, propriété immobilière de la Société d’agriculture de Saint-Hyacinthe, autant son secrétaire général, Richard Robert, que le groupe Financier BMO ont refusé de dévoiler le montant de l’entente. Inauguré en 2007, ce pavillon multidisciplinaire est utilisé comme terrain de soccer intérieur et pour accueillir des foires.

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