8 mai 2014 - 00:00
Déso Burger ne lâche pas le morceau
Par: Jean-Luc Lorry
La bâtisse ou logeait le commerce de restauration Déso Burger est aujourd'hui à louer.

La bâtisse ou logeait le commerce de restauration Déso Burger est aujourd'hui à louer.

La bâtisse ou logeait le commerce de restauration Déso Burger est aujourd'hui à louer.

La bâtisse ou logeait le commerce de restauration Déso Burger est aujourd'hui à louer.

Après une faillite du franchisé, une réouverture par le franchiseur suivie d'une seconde fermeture, le défunt restaurant Déso Burger du boulevard Laurier dans le secteur Douville devrait renaître de ses cendres dans le secteur commercial de l'ex-Hôtel des Seigneurs.

« Le site (Douville) n’était pas bon pour nous. C’était un coin trop tranquille. Nous allons relocaliser le restaurant prochainement à proximité de l’autoroute 20 ou le trafic est plus important », mentionne André Désautels, propriétaire de la marque de commerce Déso Burger pour expliquer cette fermeture.

À la suite du succès de son premier restaurant qui avait ouvert en 2003 à Saint-Bruno-de-Montarville, le restaurateur souhaitait développer son entreprise sous la forme de franchises.

Faillite

En décembre 2011, un homme d’affaires de Sainte-Julie, Michel Bernier, s’était montré intéressé à opérer un restaurant Déso Burger à Saint-Hyacinthe.

Cette entreprise eut une courte durée de vie puisque son propriétaire-franchisé déclara faillite en juillet 2013, soit seulement neuf mois après l’ouverture de son commerce.Dans sa déclaration de faillite, obtenue auprès du syndic Blumer Lapointe Tull & Associés de Montréal, l’entreprise accusait des dettes totalisant 417 480 $. Les actifs se chiffraient à 15 000 $ et représentaient uniquement de l’ameublement.M. Bernier avait repris le bail de la Coopérative funéraire de Saint-Hyacinthe qui occupait précédemment les lieux en opérant la Résidence funéraire Maska. La direction de cette dernière ne put mettre un terme au bail avec la famille Rivest, propriétaire de la bâtisse et dû se résoudre à sous-louer le local à Michel Bernier.Selon les documents de faillite reçu par LE COURRIER, une vingtaine de créanciers non garantis sont restés sur leur appétit. Parmi eux, la Coopérative funéraire de Saint-Hyacinthe a dû mettre une croix sur plus de 26 400 $. Le président du conseil d’administration de cette coopérative, Gilles Cardinal, nous a confirmé n’avoir reçu le moindre paiement pour le loyer. La firme d’architectes Boulianne Charpentier avait réclamé en vain un montant de plus de 5 500 $. À titre de créancier garanti, la Banque Royale du Canada avait déposé une réclamation pour un montant de 200 000 $.

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