23 avril 2020 - 14:35
Paramédics à Saint-Hyacinthe
Dessercom : 43 transports de cas potentiels
Par: Olivier Dénommée
Malgré la hausse marquée du nombre de cas de COVID-19 depuis quelques semaines, les paramédics de Dessercom restent au front. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Malgré la hausse marquée du nombre de cas de COVID-19 depuis quelques semaines, les paramédics de Dessercom restent au front. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les cas confirmés de COVID-19 se sont multipliés au Québec dans les dernières semaines et l’inquiétude des citoyens demeure palpable, mais l’entreprise Dessercom, responsable des services ambulanciers dans la région, se veut rassurante et assure qu’elle met tout en œuvre pour éviter la propagation de la maladie.

Francis Brisebois, coordonnateur aux communications de Dessercom, confirme que le protocole de prise en charge de patients susceptibles d’être atteints du coronavirus a été mis à jour le 13 mars et qu’il inclut une liste très complète de vêtements protecteurs pour éviter que des patients éventuellement infectés puissent leur transmettre la COVID-19. « Nos paramédics doivent revêtir des équipements de protection comme des lunettes, une blouse et des gants. Une visière ou d’autres sortes d’habillement peuvent aussi être utilisées selon le jugement des paramédics », a-t-il indiqué.

M. Brisebois précise que certains paramédics de Dessercom ont eu à se mettre en isolement pendant 14 jours parce qu’ils étaient de retour de voyage, mais qu’aucun d’eux n’a présenté de symptômes à ce jour et que cette mesure n’a pas eu d’incidence sur le service puisque des ambulanciers à temps partiel sont venus en renfort. « Nos paramédics sont prêts à intervenir si nous connaissons une hausse de cas pour ce secteur de la Montérégie », assure-t-il. Mardi, il a aussi précisé que les paramédics de Saint-Hyacinthe ont jusqu’à maintenant pris en charge et offert des soins pour 43 cas potentiels de COVID-19.

Rappel important

Même si Dessercom n’a pas remarqué de « changement significatif » dans le nombre d’appels faits pour du transport ambulancier dans la région maskoutaine et qu’il considère que la population est bien au fait des mesures mises en place par le ministère de la Santé, l’entreprise rappelle qu’il est primordial de n’appeler une ambulance qu’en cas d’urgence. Et lorsque c’est nécessaire, il est aussi important « d’indiquer aux répartiteurs des centres d’appel d’urgence s’il y a présence de symptômes s’apparentant à la COVID-19, un voyage récent, un isolement volontaire ou une mise en quarantaine d’une personne vivant sous le même toit », mentionne Francis Brisebois.

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