23 février 2017 - 00:00
Biométhanisation
Deux autres accords, 2500 tonnes en plus
Par: Benoit Lapierre
Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, en compagnie de Serge Quintal, vice-président Projets et Développement chez Evoleum, de Saint-Jean-sur-Richelieu.  Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, en compagnie de Serge Quintal, vice-président Projets et Développement chez Evoleum, de Saint-Jean-sur-Richelieu. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, en compagnie de Serge Quintal, vice-président Projets et Développement chez Evoleum, de Saint-Jean-sur-Richelieu.  Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, en compagnie de Serge Quintal, vice-président Projets et Développement chez Evoleum, de Saint-Jean-sur-Richelieu. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

La Ville de Saint-Hyacinthe vient de conclure deux autres accords sur des arrivages de matières organiques à traiter par biométhanisation en vue de la production de gaz naturel à partir du biométhane obtenu.


Les entreprises Evoleum, de Saint-Jean-sur-Richelieu, et ACAM Transport, de Saint-Hyacinthe, ajouteront ensemble quelque 2540 tonnes d’intrants par année, en vertu de contrats de cinq ans. Voilà qui porte à 52 540 tonnes la quantité de résidus organiques en provenance de l’industrie agroalimentaire sur laquelle Saint-Hyacinthe peut maintenant compter pour alimenter son système de biométhanisation. Sa capacité de traitement est estimée à 192 850 tonnes par année, pour une production potentielle de 16 millions de m3 de gaz naturel renouvelable par année.

Evoleum, un producteur de bio-carburant, détournera annuellement 1500 tonnes de résidus de gras animal et végétal provenant des eaux de procédés vers les installations de biométhanisation de Saint-Hyacinthe. « La Ville de Saint-Jean a beaucoup augmenté ses normes sur les rejets à l’égout, et ça exigeait énormément de traitement. Ça devient plus avantageux pour nous de récupérer nos résidus et de les transporter à Saint-Hyacinthe », a indiqué Serge Quintal, vice-président Projets et Développement au sein d’Evoleum, après la signature de l’entente à l’hôtel de ville.

Chez ACAM Transport, dont les installations se trouvent à Sainte-Rosalie, c’est à la salle de lavage des camions-citernes que sont récupérées les matières qui seront dorénavant envoyées à la biométhanisation. Il s’agit des 1040 tonnes de résidus organiques qui sont retirés des eaux de lavage au bout d’un an et qui entraient auparavant dans la préparation de moulée destinée aux cochons. ACAM Transport compte parmi ses gros clients les entreprises Barry Callebaut, Lassonde et Les Fermes Burnbrae, mais les camions d’autres transporteurspassent aussi par sa salle de lavage. « Notre salle est la seule en Amérique du Nord à être certifiée HACCP (traçabilité des produits de nettoyage et des résidus alimentaires éliminés) »,a signalé au COURRIER le président de l’entreprise, Michel Thivierge.

À ce jour, la Ville de Saint-Hyacinthe a conclu des ententes sur le traitement de résidus organiques avec quatre autres entreprises de la région. Il s’agit de Sanimax (21 000 tonnes),Les Fermes Burnbrae (10 000 tonnes), Agropur (6500 tonnes), Liberté (6500 tonnes) et les Services environnementaux Richelieu (6000 tonnes). Avec les boues d’épuration (18 000 tonnes) et le contenu des bacs bruns de la collecte sélective (10 200 tonnes), la quantité totale de matières organiques à traiter s’élève pour l’instant à 80 740 tonnes par année.

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