1 novembre 2012 - 00:00
Diane Tell : made in Québec
Par: Le Courrier
Diane Tell présentera son nouvel album <em>Rideaux ouverts</em> lors de son passage au Centre des arts Juliette-Lassonde, vendredi, dès 20 h 30.

Diane Tell présentera son nouvel album <em>Rideaux ouverts</em> lors de son passage au Centre des arts Juliette-Lassonde, vendredi, dès 20 h 30.

Diane Tell présentera son nouvel album <em>Rideaux ouverts</em> lors de son passage au Centre des arts Juliette-Lassonde, vendredi, dès 20 h 30.

Diane Tell présentera son nouvel album <em>Rideaux ouverts</em> lors de son passage au Centre des arts Juliette-Lassonde, vendredi, dès 20 h 30.

Lors de sa participation à la célébration du 75 e anniversaire de Val-d'Or en 2010, Diane Tell a fait la rencontre de plusieurs artistes et artisans québécois de la chanson, dont l'auteur-compositeur-interprète Serge Fortin. Ce qui devait être à l'origine une collaboration éphémère entre les deux artistes, s'est transformé en une complicité qui a donné lieu à la création du premier album 100 % made in Québec de Diane Tell depuis qu'elle vit en Europe.

La chanteuse d’origine québécoise présentera son nouvel album Rideaux ouverts, vendredi, au Centre des arts Juliette-Lassonde dès 20 h 30.

Ce n’est pas le mal du pays qui a poussé Diane Tell à créer un album entièrement québécois. Mais la découverte d’un grand nombre d’artistes talentueux au Québec dont elle ignorait l’existence alors qu’elle se trouvait de l’autre côté de l’océan. « C’est par enthousiasme que j’ai voulu faire un album avec des Québécois, avance Diane Tell. Il y a une belle scène musicale au Québec. Depuis 2010, j’ai rencontré des chanteurs et musiciens de talent. Je pense entre autres au groupe Karkwa, à Marie-Pierre Arthur et Ariane Moffatt. Cela m’a donné envie de travailler avec des Québécois pour mon album. »Et cela faisait longtemps que la chanteuse à l’origine du succès Si j’étais un homme n’avait pas fait un album au Québec. La dernière fois remonte à 1982 avec l’album Chimères, après quoi elle a quitté la province pour s’établir en Europe.À la suite du projet Boris Vian (Docteur Boris et Misteur Vian), une compilation de quelques grands standards jazz, parue en 2009, Diane Tell a voulu se remettre à la rédaction de chansons originales. Sa rencontre avec Serge Fortin l’a convaincue de faire appel au talent de l’artiste pour la composition d’une chanson. Mais cette collaboration s’est vite transformée en une longue complicité qui a amené l’auteur-compositeur-interprète québécois à coécrire l’ensemble des pièces prévues pour l’album Rideaux ouverts ainsi qu’à coréaliser l’album.« On s’est tout de suite bien entendu et le mélange de nos genres s’avérait assez magique, explique-t-elle. Je lui ai donc demandé de m’aider pour la composition d’autres chansons et rapidement il m’a envoyé de nouvelles compositions. C’est certain, il y a un ajustement à faire lorsque l’on coécrit un album entier et surtout lorsque la personne habite l’autre côté de l’océan. Mais j’avais la volonté de faire cet album avec des Québécois. »Cela aura pris un an à Diane Tell et Serge Fortin pour écrire onze pièces qui, d’une plage à l’autre, racontent une seule histoire d’amour, mais dans tous ses états. État de grâce, état second, état de guerre, état de paix, tout y passe le temps d’un tour de chant.« Dès la première chanson, on se situe au milieu d’une histoire d’amour et on ne sait pas si elle va continuer. À partir de cette histoire unique, l’album raconte l’amour à différents stades », précise-t-elle.Dans une formule solo, Diane Tell revisitera sur scène ses plus grands succès, en passant par quelques standards jazz de l’album Docteur Boris et Misteur Vian, après quoi elle enchaînera avec les pièces de son nouvel album Rideaux ouverts. Serge Fortin la retrouvera sur scène vers la fin du spectacle le temps de quelques chansons.

image