Arrivé au conseil de Saint-Hyacinthe en 2009, le conseiller sortant du district Sainte-Rosalie a en même temps hérité de la fameuse question du trafic lourd qui transite par la rue des Seigneurs Est, entre l’autoroute 20 et la route 137 (chemin Saint-Louis).
Pour lui, c’est l’un des trois gros problèmes qui subsistent dans Sainte-Rosalie, où il a complété deux mandats de conseiller avant la fusion.Il reste en étroit contact avec Andrée Corbeil, cette citoyenne qui a pris le dossier à bras le corps et qui multiplie ses interventions devant le conseil à la recherche de solutions. « Elle a fait un travail magistral pour mobiliser tout le monde », reconnaît M. Côté.Il rappelle que le trafic sur Des Seigneurs – la route 224 – , c’est 30 000 véhicules par semaine, dont 4 000 camions lourds, tout ça sur un sol argileux et instable qu’il compare à de la gélatine. « C’est une aberration, c’est invivable », soutient-il.Les nouveaux panneaux indicateurs de vitesse, l’amélioration des traverses pour piétons, tout ça est bien à ses yeux, mais il croit que la vraie solution, c’est la déviation du trafic lourd par la route 116 à partir de l’intersection des Seigneurs Est jusqu’à l’autoroute 20, où la sortie 138 serait interdite aux camions. Voilà qui, assure-t-il, apporterait une certaine quiétude au noyau villageois.Dans le dossier des égouts, la desserte des 45 maisons du Domaine Laliberté constitue pour lui une autre priorité. Personnellement, il préconise le prolongement du réseau d’égout vers ce lotissement qui se trouve près de l’autoroute 20. Mais si cette solution est exclue en raison, notamment, d’une densité d’occupation trop faible le long de la route 224, il bataillera pour l’implantation d’un réseau d’égout autonome. Le Domaine Laliberté doit aussi être desservi par l’aqueduc, mais ce volet, dit-il, ne pose aucun problème.Plus au sud, la desserte en égout d’une portion de 1,7 km de la rue des Seigneurs, près de la Coop Comax, est également à l’étude. À cet endroit comme à l’autre, le mode de calcul de contribution financière des riverains pose problème en raison de la longueur en façade de certaines propriétés à desservir, dont les fermes. « Pour Marobi (l’entrepreneur général), ça donnerait une facture de 235 000 $ », souligne-t-il.Bref, Donald Côté, un agronome de 65 ans retraité, ne risque pas de s’ennuyer au conseil dans un prochain mandat. Mais il aime l’action : hockeyeur et cycliste à ses heures, il s’occupe aussi d’une ferme et d’une érablière de 4 200 entailles.
