M. Fontaine souhaite louer cet immeuble à des fins commerciales ou industrielles et cela représente pour lui un placement personnel.
L’acheteur a conclu la transaction à un prix bien inférieur à l’évaluation municipale dont l’estimation de la propriété se chiffrait à 469 400 $.Cet été, Équipements Longus de Laval a acquis une partie des biens de Bock Équipements (composés de quatre points de services) à la suite de sérieuses difficultés financières. Seule la bâtisse de Saint-Hyacinthe n’intéressait pas le repreneur.Le syndic de faillite Raymond Chabot chargé du dossier de liquidation avait d’abord reçu une offre de l’entreprise voisine, le Garage Pierre Lessard qui prévoyait y entreposer des remorques. Le propriétaire de ce garage n’était plus intéressé à acquérir cette propriété dès qu’il a appris que le terrain visé était contaminé en raison de la présence d’un ancien commerce de motoneiges. « Je n’ai jamais été informé par le syndic de cette situation qui diminue le prix du terrain », avait alors déploré Claude Péloquin en entrevue au COURRIER.
Sol contaminé
Au ministère de l’Environnement, on signale que l’entreprise qui vend une propriété dont le sol est contaminé doit effectuer une étude de caractérisation pour mesurer le niveau de contamination.
« Il y a une responsabilité partagée entre le vendeur et l’acquéreur. Il faut s’assurer que le terrain soit compatible avec l’usage que l’on prévoit en faire. On applique le principe pollueur payeur », indique Lyne Longpré, directrice régionale adjointe par intérim au ministère de l’Environnement.Dépendamment de l’activité commerciale ou industrielle exercée, une demande de changement d’usage peut être adressée aux autorités.