10 septembre 2015 - 00:00
Du nouveau pour les Grands Frères Grandes Soeurs de Saint-Hyacinthe
Par: Sarah Daoust Braun
Le nouveau président et trésorier du conseil d’administration des Grands Frères Grandes Soeurs de Saint-Hyacinthe, Martin Fredette, en compagnie de Michel Dion, directeur général de l’organisme. Sarah Daoust-Braun | Le Courrier

Le nouveau président et trésorier du conseil d’administration des Grands Frères Grandes Soeurs de Saint-Hyacinthe, Martin Fredette, en compagnie de Michel Dion, directeur général de l’organisme. Sarah Daoust-Braun | Le Courrier

Le nouveau président et trésorier du conseil d’administration des Grands Frères Grandes Soeurs de Saint-Hyacinthe, Martin Fredette, en compagnie de Michel Dion, directeur général de l’organisme. Sarah Daoust-Braun | Le Courrier

Le nouveau président et trésorier du conseil d’administration des Grands Frères Grandes Soeurs de Saint-Hyacinthe, Martin Fredette, en compagnie de Michel Dion, directeur général de l’organisme. Sarah Daoust-Braun | Le Courrier

L'organisme des Grands Frères Grandes Soeurs (GFGS) de Saint-Hyacinthe a ­accueilli dernièrement son nouveau ­directeur général, Michel Dion, et son ­nouveau président du conseil d'administration, Martin Fredette. Les deux hommes ont profité de l'occasion pour présenter le Maillon, un projet de jumelage inédit.

Mené en collaboration avec la FADOQ et la Maison de la Famille de Saint-­Hyacinthe, le Maillon jumellera des aînés avec des enfants de familles immigrantes pour aider ces derniers à cheminer et à atteindre leur plein potentiel.

« C’est un projet qui me tient beaucoup à coeur. Vous ne pouvez pas imaginer le nombre d’heures qui ont été mises dans ce projet unique au Québec. C’est un ­bijou », a déclaré en conférence de presse Johanne Delage, conseillère municipale et membre du conseil d’administration des GFGS. L’initiative a été déposée ­depuis environ un an au ministère de la Famille. « On attend le go, l’approbation du projet pour avoir des fonds », a indiqué Martin Fredette, nommé président le 8 juillet.

À la recherche de bénévoles

Michel Dion, entré en poste à la fin du mois de juin, a tenu à réitérer le besoin de financement et de bénévoles de l’organisme. « Il y a toujours des gens sur les listes d’attente. Juste à Saint-Hyacinthe, il y a environ une quinzaine de jeunes qui attendent, parmi lesquels il y a beaucoup de garçons. Il y a davantage de jeunes femmes qui deviennent des grandes soeurs, alors on est toujours en manque de grands frères », a-t-il précisé. Cette ­année, 80 jumelages ont été effectués et 60 sont en cours sur le territoire des Grands Frères Grandes Soeurs de Saint-Hyacinthe qui couvre sept MRC, soit une population de près de 634 000 personnes.

Lise Binette et sa petite soeur Mia sont venues témoigner des bienfaits du ­jumelage. L’ex-enseignante à la retraite a rencontré la jeune fille il y a près de quatre ans par le mentorat scolaire. Le ­programme permet une rencontre une fois par semaine à l’école entre la grande soeur et la petite soeur. Au fil du temps, le mentorat scolaire s’est changé en ­mentorat traditionnel qui a permis à Lise Binette et à Mia de passer plus de temps ensemble et de faire davantage d’activités comme la confection de porte-clés et de lanternes avec les camarades de classe de la jeune fille.

« Avant j’étais beaucoup plus timide. Depuis que j’ai rencontré ma grande soeur, je me sens plus à l’aise. Ça ­m’apporte beaucoup de bonheur, je ne sais pas ce que j’aurais fait si elle n’avait pas été là », a confié Mia.

Lise Binette abonde dans le même sens que sa protégée. « Les enseignants peuvent témoigner des changements et de l’amélioration de Mia grâce au ­jumelage, du bien-être que cela lui ­procure », a-t-elle commenté.

Toute personne qui désire devenir grand frère ou grande soeur peut ­s’informer sur le site web gfgssth.org.

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