9 juin 2011 - 00:00
Du renfort pour la division des Communications
Par: Le Courrier

Sous l’autorité de la chef de la division des Communications et des relations publiques, Joëlle Jetté, le titulaire du poste s’assurera de générer le contenu informationnel de la Ville et coordonnera des événements protocolaires. Il comblera aussi les besoins de la Ville de Saint-Hyacinthe en matière d’image et de visibilité.

La semaine de travail de ce col blanc sera d’une durée de 32.5 heures du lundi au vendredi. Sa rémunération correspondra à celle prévue à la convention collective en vigueur, soit de 822,66 $ par semaine à l’embauche jusqu’à 1054,69 $ après trois ans, en plus d’être accompagnée d’une gamme complète d’avantages sociaux. Quant à la pertinence d’ajouter une telle ressource, Mme Jetté est catégorique et assure que les besoins sont en croissance à Saint-Hyacinthe, comme ailleurs. « En quelques années, tout le service des communications des villes a changé. Il y a dix ans, beaucoup d’entre elles n’avaient même pas de site web. Maintenant, elles offrent aussi des services en ligne », a expliqué Joëlle Jetté au COURRIER.Pour suivre le rythme, la Ville doit donc se doter d’une division des Communications et des relations publiques qui a suffisamment de personnel pour remplir la commande. « Nous avons plusieurs dossiers sur la table, mais il ne faut pas laisser tomber la communication avec le citoyen », a-t-elle mentionné.La chef de division précise que le poste d’agent d’information n’engendrera pas vraiment de dépenses supplémentaires puisqu’il s’agit d’une fusion de postes à la suite d’un départ. « C’est un poste qui existe déjà, mais dont les tâches ont été modifiées », a résumé Mme Jetté.Avant d’être intégrées aux Communications, les relations publiques étaient assumées par la secrétaire à la mairie. Ce poste à temps partiel était auparavant partagé avec le service des Finances, mais l’embauche récente d’une secrétaire à temps plein par ce service et le départ de la secrétaire à la mairie pour le service des Ressources humaines ont conduit celui des communications à un remaniement.« Les relations publiques et les communications sont deux sujets très liés, alors plutôt que de combler le poste vacant de secrétaire à la mairie, nous l’avons jumelé à notre service », a continué Mme Jetté, rappelant que la Ville travaille constamment à l’optimisation et à l’amélioration du service municipal.Peu de temps après l’ouverture du poste la semaine dernière, Joëlle Jetté affirmait avoir reçu plusieurs candidatures. « Le poste semble déjà susciter beaucoup d’intérêt et il nous reste encore quelques jours devant nous », a-t-elle confirmé, assurant du même coup que l’objectif demeure l’embauche d’un candidat issu de la région.

Alain Leclerc veille au grain

Attention, la période de mise en candidature se termine le 17 juin et après la récente embauche au service des Loisirs de Marie-Claude Lapointe, qui avait soumis sa candidature après la date limite, on comprendra que le service des Ressources humaines et la Ville devront se montrer plus blancs que blancs.

On se souviendra que les conseillers Bernard Barré, Louise Arpin et Alain Leclerc se sont opposés à son recrutement, jugeant le processus d’embauche inéquitable. « C’est sûr que légalement ce n’est pas dans les normes, mais c’est clair que Mme Lapointe était la meilleure candidate », avait même admis le maire Claude Bernier.Cette fois, le conseiller Alain Leclerc veillera au grain. « Comme dans tous les dossiers qui me passent devant les yeux, je vais m’assurer d’en faire une lecture complète et attentive. Si je détecte une erreur, j’en ferai mention au conseil et si l’erreur n’est pas corrigée, je m’opposerai comme la dernière fois », a indiqué l’élu de Bois-Joli au COURRIER.S’il assure que la vigilance sera au rendez-vous, Alain Leclerc ne peut promettre qu’un imbroglio comme celui entourant le poste de coordonnatrice ne se reproduira pas. « Les valeurs ne sont pas les mêmes d’un conseiller à l’autre. Lors du processus d’embauche de la coordonnatrice aux espaces récréatifs, j’ai jugé qu’il y avait un manque flagrant d’équité. Il semble que d’autres conseillers n’ont pas la même notion d’équité que la mienne », a-t-il conclu.

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