3 janvier 2013 - 00:00
Du tournoi pee-wee à la LNH
Par: Maxime Prévost Durand
L'équipe de Bruno Gervais et Maxime Talbot, le Laser du Richelieu, a remporté le tournoi en 1998.

L'équipe de Bruno Gervais et Maxime Talbot, le Laser du Richelieu, a remporté le tournoi en 1998.

L'équipe de Bruno Gervais et Maxime Talbot, le Laser du Richelieu, a remporté le tournoi en 1998.

L'équipe de Bruno Gervais et Maxime Talbot, le Laser du Richelieu, a remporté le tournoi en 1998.

Chaque tournoi de hockey auquel les jeunes participent est un événement spécial en soi, des souvenirs qui se gravent dans leur mémoire. Le tout devient encore plus marquant lorsque le tournoi a lieu dans la ville où ils ont grandi. Pour se rappeler le tournoi à travers les époques, LE COURRIER s'est entretenu avec différents joueurs de la région, de différentes époques, qui ont su se tailler une place dans le hockey professionnel.

Tous les joueurs qui sont passés par le Tournoi pee-wee de Saint-Hyacinthe ont sans doute en tête le rêve de jouer dans la Ligue nationale de hockey. Certains d’entre eux ont eu le privilège de concrétiser ce rêve de jeunesse et même de jouer avec leurs idoles.

« À cet âge-là, mon idole était Guy Lafleur », raconte le Valois Daniel Vincelette, joueur au cours de l’édition de 1979 du tournoi. Quelques années plus tard, il a eu la chance de jouer aux côtés du Démon Blond dans l’uniforme des Nordiques de Québec. « Jamais je n’aurais pensé que ça puisse arriver! »Son coéquipier lors du tournoi, Francis Breault, a lui aussi percé dans la LNH, avec l’organisation des Kings de Los Angeles. « Dans ce temps, le tournoi de Saint-Hyacinthe était l’un des seuls tournois pee-wee en Montérégie. Je me souviens d’un but de Daniel Vincelette. La rondelle avait dévié sur l’épaule du gardien adverse, Vincent Riendeau, et était entrée tout doucement dans le but. »Vincent Riendeau, gardien des Blues de Saint-Louis et des Red Wings de Détroit au début des années 90, ne se souvient pas de ce mauvais but qu’il avait concédé (ou peut-être ne veut-il pas s’en souvenir!). Il conserve plutôt les bons souvenirs. « C’était spécial parce que ma famille était présente dans les gradins. C’était une fête, on allait chez mes grands-parents durant le tournoi puisqu’ils résidaient à Saint-Hyacinthe », raconte celui qui jouait pour une équipe de Drummondville.

« Là où tout commence »

Pour Simon Laliberté, qui a participé à l’édition 1992 du tournoi, c’est à cet âge que tout débute. « La catégorie pee-wee, c’est là où tout commence. Et le tournoi de Saint-Hyacinthe attire les meilleures équipes du Québec. On ne sait jamais qui va l’emporter, il peut y avoir une dizaine de prétendants », affirme le Maskoutain, joueur vedette du Cousin de Saint-Hyacinthe dans la Ligue Nord-Américaine de hockey durant plusieurs saisons.

« C’est un tournoi prestigieux », estime Bruno Gervais, des Flyers de Philadelphie, qui a participé à l’édition 1998 avec le Laser du Richelieu en compagnie de son bon ami Maxime Talbot. Le Maskoutain Marc-André Bourdon est d’accord sur ce point. « Dans ma tête, les deux plus gros tournois pee-wee, ce sont celui de Saint-Hyacinthe et celui de Québec (l’un des plus importants en Amérique du Nord). »Bruno Gervais se souvient qu’à ce tournoi, il avait fait un pari avec l’un de ses coéquipiers, Samuel Vadnais. « Chaque fois qu’il faisait un point, je lui donnais 10 ou 25 cents et vice versa. Samuel avait terminé parmi les meilleurs pointeurs du tournoi », laissant croire que c’est Gervais qui a déboursé le plus de 10 sous. « C’est la première et la dernière fois que j’ai fait cela », lance-t-il en riant.Quelques autres joueurs de la Ligue nationale de Hockey, toujours actifs présentement, sont passés par le Tournoi pee-wee de Saint-Hyacinthe au fil des ans. Pensons au prolifique gardien des Devils du New Jersey, Martin Brodeur, au talentueux Simon Gagné ou à un autre Flyers, Daniel Brière. Peut-être bien qu’une future vedette de la LNH se révèlera parmi les joueurs présents pour ce 40e anniversaire.

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