11 septembre 2014 - 00:00
Ebola : l’Hôpital Honoré-Mercier en mode vigilance
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
L’Hôpital Honoré-Mercier est prêt à réagir si des patients atteints par le virus Ebola franchissent ses portes.  Photothèque | Le Courrier ©

L’Hôpital Honoré-Mercier est prêt à réagir si des patients atteints par le virus Ebola franchissent ses portes. Photothèque | Le Courrier ©

L’Hôpital Honoré-Mercier est prêt à réagir si des patients atteints par le virus Ebola franchissent ses portes.  Photothèque | Le Courrier ©

L’Hôpital Honoré-Mercier est prêt à réagir si des patients atteints par le virus Ebola franchissent ses portes. Photothèque | Le Courrier ©

Le centre hospitalier de Saint-Hyacinthe pourra s’appuyer sur son protocole déjà en place et sur les directives du Laboratoire de santé publique du Québec pour traiter des patients atteints du virus Ebola.

Au début du mois, les équipes médicales de l’urgence d’Honoré-Mercier et les médecins ont été informés de la marche à suivre concernant d’éventuelles analyses prélevées chez des patients atteints ou suspectés d’être porteurs du virus Ebola.

Le prélèvement des échantillons doit être fait par du personnel expérimenté et portant des équipements de protection individuelle appropriés. Les échantillons doivent être identifiés « biorisques », en plus d’être doublement emballés pour le transport, spécifie le guide produit par le Laboratoire de santé publique du Québec.

« Nous sommes très vigilants, peu importe le virus ou microorganisme pouvant être suspecté », affirme la direction des communications du CSSSRY, Marie-Josée Gervais.

D’emblée à l’urgence, explique-t-elle, lorsqu’un patient s’y présente avec certains symptômes et qu’il a séjourné dans un pays à risque identifié par la Santé publique, il est placé dans une salle fermée d’isolement à pression négative.

« Les équipes cliniques prennent toutes les mesures nécessaires recommandées par la Santé publique et notre équipe de Prévention et contrôle des infections pour prévenir toute transmission », réitère Mme Gervais.

À la fin juillet, plus de 1 300 cas de fièvre hémorragique à virus Ebola avaient déjà été détectés en Afrique de l’Ouest.

L’Organisation mondiale de la santé estime toutefois que le risque d’importation du virus par le biais des voyageurs est jugé faible même s’il ne peut pas être totalement exclu.

Le Québec a d’ailleurs été ébranlé une première fois après qu’un patient présentant les symptômes semblables à ceux du virus Ebola ait été placé en isolement dans un hôpital de l’Ontario. Les tests ont démontré qu’il n’était pas atteint.

Le virus Ebola est transmis par des contacts directs avec du sang, des organes ou d’autres fluides corporels infectés.

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