23 avril 2020 - 14:31
Ville de Saint-Hyacinthe
Échos du conseil
Par: Rémi Léonard
Une esquisse du projet Le Concorde est désormais visible sur le terrain où doit être construit l’immeuble. La livraison est prévue pour février 2021, est-il indiqué. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Une esquisse du projet Le Concorde est désormais visible sur le terrain où doit être construit l’immeuble. La livraison est prévue pour février 2021, est-il indiqué. Photo François Larivière | Le Courrier ©


Tout s’enligne pour Le Concorde

Le conseil municipal a donné le 6 avril son appui officiel au projet de logements sociaux et abordables Le Concorde, qui vient d’obtenir l’approbation de la Société d’habitation du Québec. La contribution de la Municipalité pour la construction se porte à 2,7 M$, en plus d’un engagement à plus long terme. La Ville participera en effet pour au moins cinq ans au programme de supplément au loyer (à la hauteur de 10 %) pour environ 35 unités dans le projet, a informé le directeur général de la Ville, Louis Bilodeau.

Le Concorde comptera au total 52 unités, réparties entre des logements sociaux, des logements abordables et des studios de transition, en plus d’un espace pour un organisme œuvrant en itinérance. Il s’agit d’un projet de 7,6 M$ au total. En parallèle, la Ville a procédé à la vente du terrain qu’elle a décontaminé à l’Office d’habitation des Maskoutains et d’Acton pour 124 300 $ afin de rendre possible le projet.

Du progrès pour la future bibliothèque

Le règlement d’emprunt pour le lancement des plans et devis de la nouvelle bibliothèque municipale a aussi été approuvé à cette même séance pour un montant de 1,24 M$. La somme doit couvrir les travaux d’architectes et d’ingénieurs qui prépareront l’aménagement de la bibliothèque dans l’ancien édifice de la Fédération des caisses Desjardins, sur la rue Girouard Ouest, près du pont Barsalou.

La subvention à la rénovation renouvelée

Le programme municipal d’aide à la rénovation a été reconduit pour une deuxième année avec deux légers assouplissements. La valeur maximale du bâtiment (excluant le terrain) passe à 200 000 $ au lieu de 175 000 $ et les propriétaires occupants d’une résidence bifamiliale seront dorénavant admis. Cette subvention peut représenter jusqu’à 25 000 $.

Pour la première année d’existence du programme, huit dossiers ont été traités et dix autres ont été ouverts jusqu’ici en 2020, a informé la Ville. Rappelons que le programme s’adresse uniquement aux premiers acheteurs et que la résidence doit avoir été construite avant 1994, entre autres conditions.

Message clair sur les bandes riveraines

Les élus maskoutains ont envoyé le 6 avril un message en faveur d’une réglementation claire et uniforme à travers la MRC sur la question des bandes riveraines. La résolution à cet effet indique qu’il s’agit « d’un enjeu environnemental majeur […] qu’on ne peut écarter ou repousser à plus tard ». En entrevue, le maire Claude Corbeil a indiqué que les municipalités de la région ne bougeaient « pas toutes à la même vitesse » dans ce dossier et que Saint-Hyacinthe voulait absolument que la chose se réalise au moins pour le printemps prochain. Le DG a aussi reconnu que les élus ne voulaient pas se faire accuser de manquer de rigueur sur cette question, une conséquence du reportage particulièrement préoccupant sur la rivière Chibouet paru cet automne dans La Presse.

Des questions!

Cette séance a aussi été la première occasion de tester la nouvelle procédure de la Ville pour pallier l’absence de période des questions du public. Le maire a en effet répondu aux citoyens qui avaient rempli à l’avance le formulaire à cet effet disponible sur le site de la Municipalité.

L’exercice nous aura permis d’apprendre qu’il n’est pas « envisageable de permettre l’accès aux jardins communautaires » avant le 4 mai, a indiqué le maire Claude Corbeil dans une première réponse. Il faudra voir comment les directives du gouvernement évolueront par la suite avant de donner une date. On a aussi su que le processus d’octroi de dérogations mineures est suspendu jusqu’à nouvel ordre puisque les citoyens ne peuvent plus se présenter en séance.

Enfin, M. Corbeil a indiqué que les kiosques de fruits et légumes qui doivent normalement faire leur apparition à l’approche de la belle saison seront autorisés à le faire sur le territoire, tant qu’ils s’assurent du respect des règles de distanciation sociale.

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