11 juin 2020 - 14:55
Ville de Saint-Hyacinthe
Échos du conseil
Par: Rémi Léonard
Un parc adapté verra le jour cet été devant l’école René-Saint-Pierre, sur le boulevard Laframboise. Il sera également accessible à la communauté puisqu’il s’agit d’un projet issu d’un partenariat entre la Ville et la Commission scolaire. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Un parc adapté verra le jour cet été devant l’école René-Saint-Pierre, sur le boulevard Laframboise. Il sera également accessible à la communauté puisqu’il s’agit d’un projet issu d’un partenariat entre la Ville et la Commission scolaire. Photo François Larivière | Le Courrier ©


Un parc adapté très attendu

Le nouveau parc entièrement adapté pour les personnes handicapées sera réalisé dès cet été près de l’école René-Saint-Pierre, dans le quartier Sacré-Cœur. C’est ce dont a fait part le conseiller du secteur, David Bousquet, lors de l’octroi du contrat d’aménagement à la séance du conseil du 1er juin. Le mandat de 923 500 $ est allé à l’entreprise Marc-André Paysagiste, de Saint-Germain-de-Grantham.

La démarche marque réellement le « coup d’envoi » de ce projet qui remonte déjà à quelques années et auquel contribue à parts égales la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe (excluant la réfection des trottoirs) et la Ville de Saint-Hyacinthe. Plusieurs collectes de fonds ont aussi été organisées par le Club Rotary afin de soutenir le projet, ce qui permettra par exemple d’ajouter des modules de jeux adaptés, a souligné M. Bousquet. Il a assuré que la coupe du ruban aurait lieu pour la rentrée de septembre.

L’école René-Saint-Pierre pourra donc finalement avoir une cour d’école digne de ce nom et qui sera de surcroît adaptée pour ses élèves. Rappelons que le site correspond à l’emplacement de l’ancienne église Sacré-Cœur, démolie en 2017. Il était prévu d’utiliser la sculpture du Sacré-Cœur rescapée de la démolition afin d’en faire un élément commémoratif dans le parc.

Seulement trois piscines

Le maire Claude Corbeil a aussi dévoilé le 1er juin le plan estival de la Ville quant à ses piscines extérieures. Seules celles des quartiers La Providence et Christ-Roi, en plus de la piscine Laurier, seront ouvertes cet été, a-t-il informé. La saison sera lancée le 26 juin. Dans un contexte de pandémie, le maire a précisé que les piscines publiques sont considérées comme des « points de rafraîchissement » plutôt que des infrastructures « récréatives ou ludiques » comme à l’habitude. Pour assurer une certaine distanciation physique, le nombre de baigneurs sera limité à 30 % de la capacité habituelle, a-t-il aussi précisé.

Le maire a reconnu que la main-d’œuvre sera un « enjeu important » dans le fonctionnement des piscines, mais aussi des camps de jour, et a donc invité « les étudiants et les jeunes Maskoutains » à postuler pour ces emplois d’été. L’an dernier, la Ville avait déjà du mal à recruter suffisamment de sauveteurs pour ouvrir toutes ses piscines.

Pour ce qui est du Centre nautique, le maire n’est pas passé par quatre chemins : « la saison est à l’eau », a-t-il annoncé, expliquant que le prêt d’équipements n’est plus possible en raison de la pandémie. Les rampes de mise à l’eau demeurent cependant accessibles.

À quand la fin du huis clos?

Alors que le déconfinement s’étend à de plus en plus de secteurs, des appels se font entendre dernièrement pour que le conseil municipal ouvre à nouveau ses portes aux citoyens durant les séances dites publiques. Le huis clos décrété au début de la présente pandémie est en vigueur depuis maintenant trois mois, soit pendant six séances consécutives. Dans une question écrite au maire et dans une lettre ouverte parue dans nos pages la semaine dernière, la citoyenne Marijo Demers plaidait qu’il serait pourtant possible de faire plus de place à l’apport citoyen tout en respectant les mesures de distanciation, y allant même de quelques suggestions de son cru.

Dans sa réponse officielle, le maire Claude Corbeil a réitéré que, tant que les rassemblements intérieurs demeurent interdits par le gouvernement, la Ville n’entendait pas permettre de séance devant public. Le maire avait servi la même réponse à une séance précédente lorsque la citoyenne Chantal Goulet s’était questionnée sur le maintien du huis clos. On verra comment la situation évoluera dans les prochains jours puisque le gouvernement Legault a justement ouvert la porte plus tôt cette semaine aux rassemblements intérieurs.

LE COURRIER a également été mis au fait d’au moins deux autres exemples où des questions citoyennes ont été tout simplement écartées ou bien que la lecture du maire a déformé la teneur de l’intervention. « Visiblement cette formule fonctionne puisque je suis en train de vous répondre », avait de son côté argumenté le maire en répondant à Mme Goulet. Pour le dialogue, on repassera.

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