13 mai 2021 - 07:00
Ville de Saint-Hyacinthe
Échos du conseil
Par: Rémi Léonard
La Ville de Saint-Hyacinthe permettra cet été la présence de quelques camions de cuisine de rue dans le cadre d’un projet pilote bien encadré. Photothèque | Le Courrier ©

La Ville de Saint-Hyacinthe permettra cet été la présence de quelques camions de cuisine de rue dans le cadre d’un projet pilote bien encadré. Photothèque | Le Courrier ©


Le retour des food trucks

Jusqu’ici interdits à Saint-Hyacinthe, les camions de cuisine de rue pourront effectuer une percée sur le territoire en 2021, a annoncé le 3 mai le maire Claude Corbeil. Sous l’égide de la Ville, quatre activités durant le temps d’une fin de semaine seront organisées au courant de l’été, regroupant trois ou quatre camions, sans plus, a-t-il précisé. L’initiative s’arrêtera deux fois au parc Casimir-Dessaulles et à deux autres occasions au parc Les Salines. Les dates précises ne sont pas encore connues. Officiellement, la réglementation municipale interdit toujours les food trucks à Saint-Hyacinthe, mais il s’agit d’un projet pilote mis de l’avant considérant l’intérêt manifesté par la population pour ce type de commerce, a commenté le maire Corbeil.

Espaces municipaux : assouplissement confirmé

Après s’être montré ouvert à modifier la politique de la Ville quant à l’utilisation des espaces municipaux pour certains types d’activités, le conseil a maintenant statué et compte permettre aux activités politiques de s’y tenir, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Les élus se sont rendus à l’évidence qu’il fallait faire évoluer les règles et rendre disponibles ces espaces, particulièrement à l’approche de la campagne électorale dans un contexte pandémique. Les activités religieuses et syndicales demeurent toutefois proscrites dans les endroits appartenant à la Ville, a précisé le maire.

Zone d’innovation maskoutaine?

Une demande visant à établir une « zone d’innovation » à Saint-Hyacinthe a été déposée récemment auprès du ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec, qui doit éventuellement procéder à la désignation de quelques-unes de ces zones à travers le territoire. La demande maskoutaine mise sans surprise sur les filières déjà bien implantées chez nous, à savoir la transformation alimentaire et la médecine vétérinaire.

La démarche est pilotée par l’organisme Saint-Hyacinthe Technopole, qui s’est chargé de préparer le plan d’affaires à soumettre à Québec. Il nous a été impossible d’obtenir ce document, qui a été appuyé par le conseil municipal maskoutain le 3 mai, mais Saint-Hyacinthe Technopole devrait en faire la présentation éventuellement, selon le maire.

Projet Lokia : un report au conseil

Le dépôt de la demande de projet particulier de construction pour la future résidence du Groupe Lokia dans le quartier Sacré-Cœur, à Saint-Hyacinthe, a été reporté à une séance ultérieure au 3 mai. Le point prévu sur ce dossier a en effet été retiré de l’ordre du jour puisque les élus ont reçu de nombreux avis et mémoires découlant de la consultation écrite organisée sur ce projet jusqu’au 30 avril. « On veut prendre le temps de regarder ça comme il faut », a indiqué le maire Claude Corbeil.

Projet Christ-Roi : pas d’échéancier

À la dernière période de questions du conseil municipal, la candidate à la mairie Marijo Demers a voulu savoir où en était le projet immobilier en préparation dans le quadrilatère du quartier Christ-Roi, près de l’ancienne église du quartier. Elle rapportait que des locataires avaient reçu récemment des avis de reprise de logement pour démolition.

Le maire a répondu qu’aucune demande de démolition n’avait été déposée pour l’instant et que le Service de l’urbanisme et de l’environnement est toujours « en attente d’une proposition de redéveloppement » pour ce secteur. Contacté par LE COURRIER, l’un des partenaires impliqués dans ce projet, Steve Fortier, a brièvement indiqué qu’il n’y a avait pas de neuf dans ce dossier et qu’il ne pouvait donner un échéancier précis pour le moment.

Rappelons que LE COURRIER rapportait en août 2020 qu’un groupe d’investisseurs avait déboursé plus d’un million de dollars pour acquérir l’ensemble du quadrilatère, excluant l’église aujourd’hui occupée par la Salle Théâtre La Scène.

Recyclage des masques

À la suggestion d’Annabelle T.Palardy, présidente du Comité des citoyens et citoyennes pour la protection de l’environnement maskoutain et candidate au poste de conseillère aux prochaines élections municipales, le maire a montré de l’intérêt pour l’installation éventuelle de points de collecte pour le recyclage des masques jetables, comme c’est déjà le cas dans certaines municipalités environnantes. La Ville va évaluer cette possibilité, mais aux premiers abords, une telle initiative « fait plein de sens », a affirmé M. Corbeil.

Réfection de l’avenue de l’Aéroport

Le règlement d’emprunt pour la réfection de l’avenue de l’Aéroport a été déposé au conseil au début du mois de mai. Il s’élève à 1,53 M$ et porte sur les travaux de consolidation de la fondation de la rue, de réfection du drainage et de pavage. Le projet comporte la particularité d’être assumé à environ un tiers par les propriétaires riverains.

Nouvelle greffière : erratum

L’information partagée dans nos pages la semaine dernière à propos de la nouvelle greffière embauchée par la Ville de Saint-Hyacinthe était inexacte. Le poste dorénavant occupé par Mélanie Fournier est celui de greffière de la cour municipale, et non de la Ville de Saint-Hyacinthe, poste qu’occupait auparavant Me Hélène Beauchesne puis Geneviève Lauzière. Ce dernier demeure donc toujours vacant pour l’instant et est assumé par la directrice des Services juridiques, Me Isabelle Leroux, puisqu’elle cumule également le titre de greffière adjointe.

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