15 décembre 2016 - 00:00
Elliot, le globetrotteur (ou presque)
Par: Maxime Prévost Durand
Elliot Maginot sera à Saint-Hyacinthe samedi dans un plateau double avec Foreign Diplomats au Centre des arts Juliette-Lassonde.  Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Elliot Maginot sera à Saint-Hyacinthe samedi dans un plateau double avec Foreign Diplomats au Centre des arts Juliette-Lassonde. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Elliot Maginot sera à Saint-Hyacinthe samedi dans un plateau double avec Foreign Diplomats au Centre des arts Juliette-Lassonde.  Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Elliot Maginot sera à Saint-Hyacinthe samedi dans un plateau double avec Foreign Diplomats au Centre des arts Juliette-Lassonde. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Si on lui avait dit qu’il allait voyager sur trois continents différents grâce à sa musique, Elliot Maginot n’y aurait sûrement pas cru avant la sortie de son premier album, Young.Old/ Everything.In.Between. En plus d’une tournée intensive au Québec, il a joué dans neuf pays européens, en Australie et aux États-Unis, tout ça moins d’un an après son arrivée dans le paysage musical.


Même si tout cela peut sembler impressionnant à première vue, le chanteur originaire de Saint-Hyacinthe pose un regard humble, mais rempli de reconnaissance sur ces opportunités qui se sont présentées à lui. « Ce n’est pas parce que je suis une star en Australie que j’y suis allé, lance-t-il en riant. Ma maison de disque a une maison satellite là-bas et j’avais déjà un booker. Ça a juste bien adonné. »

Il a traversé l’Atlantique à trois reprises pour donner des spectacles en Europe, dont deux fois en première partie de Cœur de Pirate. « La première fois que j’y suis allé, c’était avec mon propre show. Je jouais dans des petits cafés devant à peu près 20 personnes. Avec Cœur de Pirate, je me suis retrouvé à jouer devant 5 000 personnes au Zénith de Paris, seul avec ma guitare sur scène. J’ai été chanceux. »

Ces expériences inattendues l’ont amené vers de nouveaux horizons dans la création de son deuxième album, dont la sortie est prévue pour février. « Ce n’est pas un mensonge quand on dit que voyager aide à se renouveler en écriture. Contrairement au premier album, je peux me rappeler exactement où j’étais en écrivant les chansons. Ça a été plus concis dans le temps, les textes sont plus précis. C’est peut-être la chose qui intéresse le moins les gens, mais c’est là-dessus que j’ai le plus évolué, en tant qu’auteur », soutient Elliot en souriant.

L’ambiance planante, voire atmosphérique du premier album l’avait certainement aidé à se démarquer dans le paysage musical québécois il y a deux ans. Est-ce qu’on retrouvera cette même signature sur le prochain? « Je suis revenu à quelque chose de moins grandiloquent. Je suis retourné à mes premiers amours folk », dit-il. Il aura d’ailleurs réalisé ou coréalisé l’album à venir, tout dépendant des chansons qui s’y retrouveront.

Plateau double

Même s’il a beaucoup tourné depuis la sortie de Young.Old/Everything.In.Between, les derniers mois ont été plus tranquilles, du moins sur scène, pour Elliot Maginot, alors qu’il se concentrait sur la préparation du second opus. Il donnera son tout dernier concert de l’année 2016 le samedi 17 décembre à Saint-Hyacinthe, à l’Espace Rona du Centre des arts Juliette-Lassonde.

Il rejoindra ses bons amis de la formation indie pop Foreign Dilpomats dans le cadre d’une formule plateau double, un concept qu’il aime beaucoup. « Un plateau double, ça offre 1 h de musique de chaque artiste et je trouve que c’est le format parfait. À moins d’être Paul McCartney et d’avoir des hits à plus finir, après 1 h, la poésie et la spontanéité se perdent. »

En plus des chansons de son premier album, Elliot Maginot présentera de nouvelles pièces à paraître cet hiver lors de cette soirée. 

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