6 juin 2019 - 14:19
Conseiller publicitaire du Courrier de Saint-Hyacinthe pendant près de 45 ans
En souvenir de Paul Paradis
Par: Martin Bourassa
La retraite de Paul Paradis et ses 44 ans de carrière à l’emploi du Courrier de Saint-Hyacinthe avaient été soulignés en décembre 2013. Il pose avec Guillaume Bédard et le président et éditeur de DBC Communications, Benoit Chartier. Photothèque | Le Courrier ©

La retraite de Paul Paradis et ses 44 ans de carrière à l’emploi du Courrier de Saint-Hyacinthe avaient été soulignés en décembre 2013. Il pose avec Guillaume Bédard et le président et éditeur de DBC Communications, Benoit Chartier. Photothèque | Le Courrier ©

Paul Paradis n’hésitait pas à sortir son violon pour égayer les partys de bureau ou le quotidien des résidants de l’Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe. Photothèque | Le Courrier ©

Paul Paradis n’hésitait pas à sortir son violon pour égayer les partys de bureau ou le quotidien des résidants de l’Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe. Photothèque | Le Courrier ©

Bon vivant, la bonne humeur de Paul Paradis était contagieuse. Il pose en compagnie de Guillaume Bédard, directeur de la publicité au COURRIER. Photothèque | Le Courrier ©

Bon vivant, la bonne humeur de Paul Paradis était contagieuse. Il pose en compagnie de Guillaume Bédard, directeur de la publicité au COURRIER. Photothèque | Le Courrier ©

Le décès récent de Paul Paradis, conseiller publicitaire au Courrier de Saint-Hyacinthe pendant près de 45 ans, a ébranlé tous ceux qui l’ont connu et côtoyé au cours de sa longue et florissante carrière.

Chez DBC Communications, l’entreprise de presse qui édite LE COURRIER, l’annonce de la mort de Paul Paradis survenue le 21 mai a été durement ressentie. « Paul était un ambassadeur de premier plan du COURRIER, a commenté avec tristesse l’éditeur Benoit Chartier. Son départ à la retraite en 2013 avait déjà laissé un grand vide qui ne fera que s’accroître. C’est une bien triste nouvelle et je tiens à offrir mes plus sincères condoléances à son épouse Marie ainsi qu’à ses filles Caroline et Isabelle. »

M. Paradis avait intégré l’équipe du COURRIER en 1969. Il avait aussitôt été formé comme représentant publicitaire par Réal Brodeur, qui l’avait pris sous son aile. « Paul a été un très très bon élève, a raconté M. Brodeur. Il a longtemps eu la liste de clients la plus importante du journal, et ce qui faisait sa force, c’est que petit ou gros client, il leur consacrait la même importance, le même soin, la même qualité de service. Il a été un vendeur de talent et un collègue de grande qualité. »

Paul Paradis a donné le meilleur de lui-même au COURRIER, ne comptant jamais ses heures et ne négligeant aucun effort pour satisfaire les annonceurs.

« Paul Paradis avait LE COURRIER tatoué sur le cœur, a résumé Guillaume Bédard, directeur de la publicité du journal. On pouvait toujours compter sur lui pour développer un nouveau projet ou convaincre un client. Sa bonne humeur et son grand professionnalisme étaient des traits de caractère qui faisaient de lui un atout précieux dans l’équipe. Il était particulièrement impliqué dans le Gestion et technologie agricoles et ses clients lui étaient très fidèles. Il avait développé une relation de proximité avec eux, pour la plupart des clients de longue date qui ne juraient que par lui. »

Au cours des années, M. Paradis avait en effet tissé des liens serrés avec plusieurs grands annonceurs de Saint-Hyacinthe. C’est auprès de M. Paradis qu’un jeune promoteur immobilier ambitieux avait acheté au début des années 1970 la toute première publicité de sa nouvelle entreprise : Robert Robin, fondateur du Groupe Robin.

La relation d’affaires et d’amitié entre les deux hommes a perduré jusqu’à la fin.

« J’ai toujours été très bien servi par Paul, il était très dévoué, s’est souvenu M. Robin. Nous avons eu tellement de plaisir ensemble, ce n’est pas croyable. C’était un bon gars, comme on dit. Il venait s’asseoir à mon bureau chaque semaine et on discutait des projets à Saint-Hyacinthe en essayant de caller les shots. On gageait alors une douzaine de beignes. J’ai gagné plusieurs paris, mais je partageais mes gains! »

M. Robin s’est aussi souvenu d’un party de Noël de son entreprise qui avait été égayé par les talents de violoneux de M. Paradis. Ce dernier traînait souvent avec lui son violon afin de répandre le bonheur, dont à l’Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe.

Jean Larivière, directeur général de Meubles Germain Larivière, en est un autre qui a bénéficié pendant longtemps des judicieux conseils de M. Paradis. Les deux hommes ont en quelque sorte grandi professionnellement ensemble puisque M. Larivière a intégré l’entreprise familiale dans les années 1970 comme représentant des ventes, responsable de la mise en marché, puis directeur général.

« Le décès de Paul m’a beaucoup attristé, a témoigné Jean Larivière. C’est l’un des bons représentants que j’ai vu passer au cours de ma carrière. Il était très intègre et toujours disponible. Nous nous sommes côtoyés beaucoup à une certaine période au cours de laquelle je me rendais toutes les semaines au journal pour monter les circulaires et les publicités du magasin avec Paul et Normand Gonneville. C’était un bon chum et un bon client également. On avait toujours beaucoup de plaisir ensemble chaque fois que l’on se croisait au magasin, en ville ou au golf. »

Une cérémonie hommage sera célébrée à la mémoire de Paul Paradis en la chapelle de Résidence funéraire Maska le dimanche 9 juin à midi.

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