16 mars 2017 - 00:00
Don de Frédéric Fortin
Encourager la lecture à l’école Casavant
Par: Olivier Dénommée
Le directeur de l’école Casavant Sylvain Fugère accepte volontiers les centaines de livres offerts par l’ancien étudiant Frédéric Fortin, maintenant propriétaire de Les Trésors du futur à Beloeil.  Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le directeur de l’école Casavant Sylvain Fugère accepte volontiers les centaines de livres offerts par l’ancien étudiant Frédéric Fortin, maintenant propriétaire de Les Trésors du futur à Beloeil. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le directeur de l’école Casavant Sylvain Fugère accepte volontiers les centaines de livres offerts par l’ancien étudiant Frédéric Fortin, maintenant propriétaire de Les Trésors du futur à Beloeil.  Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le directeur de l’école Casavant Sylvain Fugère accepte volontiers les centaines de livres offerts par l’ancien étudiant Frédéric Fortin, maintenant propriétaire de Les Trésors du futur à Beloeil. Photo François Larivière | Le Courrier ©

L’histoire de Frédéric Fortin n’a rien de typique : cet ancien élève de l’école Casavant a toujours eu une relation conflictuelle avec l’école. Ce n’est que des années après avoir décroché que la lecture l’a sauvé et qu’il est passé de décrocheur à propriétaire d’une librairie à Beloeil. Maintenant, il espère redonner à la société pour éviter à d’autres enfants de vivre un parcours aussi difficile.


L’école Casavant a été la première à être ciblée par le propriétaire de Les Trésors du futur pour l’aider à regarnir sa bibliothèque : plusieurs boîtes de livres ont été offertes gratuitement par le commerce. Même si ce sont des livres usagés, leur valeur est estimée à quelques milliers de dollars, au grand plaisir du directeur de l’école, Sylvain Fugère. 

« On a un budget de seulement 10 000 $ chaque année pour des livres, ce qui n’est pas beaucoup », admet-il. Ce don arrive à point, permettant de doubler le nombre de livres à la disposition des élèves de Casavant. D’autres boîtes de livres attendent aussi l’école si elle le désire, assure le libraire, pour qui ces dons permettent de faire un roulement dans son inventaire tout en contribuant à une cause qui lui tient à cœur. 

M. Fortin ne souhaite d’ailleurs pas se limiter à cette école, et invite les autres établissements scolaires de la région à prendre contact avec lui.

« Mon but, c’est d’encourager la lecture et la diversité. Les écoles sont un peu obligées d’acheter les nouveautés et les livres de l’heure, c’est normal. Mais il y a aussi des vieux livres qui valent autant, sinon plus la peine », insiste Frédéric Fortin qui a vu sa vie changer lorsqu’il a commencé à lire des livres sur la psychologie.

Il est donc passé de décrocheur, à entrepreneur, à donateur… et sert d’inspiration pour tous ces jeunes qui ne l’ont pas facile à l’école, mais qui souhaitent persévérer en se développant une passion.

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