19 octobre 2017 - 00:00
District Sainte-Rosalie
Éric Deslauriers prêt à servir
Par: Benoit Lapierre
Éric Deslauriers, candidat dans le district Yamaska. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Éric Deslauriers, candidat dans le district Yamaska. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Éric Deslauriers, candidat dans le district Yamaska. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Éric Deslauriers, candidat dans le district Yamaska. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Après dix années passées comme administrateur des Loisirs Assomption, dont les trois dernières à titre de président, Éric Deslauriers souhaite pousser plus loin son engagement communautaire en devenant conseiller municipal.


Il s’est porté candidat à la succession de Sylvain Savoie dans le district Yamaska et se mesurera donc à Pierre Thériault, seul autre candidat en lice dans le quartier. « Je lui souhaite bonne chance aussi. C’est de bonne guerre », lance ce militaire de carrière âgé de 53 ans qui détient le grade d’adjudant. Il est entré dans les Forces armées canadiennes à 18 ans et y sert depuis maintenant 34 ans.
Il s’est installé dans le quartier il y a 12 ans, après une mission en Afghanistan et sa mutation au 6e bataillon du 22e Régiment, basé à Saint-Hyacinthe. « C’est là que j’ai compris que démocratie et vie sociale sont indissociables si on veut en arriver à une société meilleure », philosophe celui qui dit avoir appris dans l’armée ce que signifient la loyauté, l’intégrité et le sens du devoir.
Dès son arrivée à Saint-Hyacinthe, il s’est investi dans le sport et les loisirs. Il a été entraîneur au soccer durant six ans et depuis cinq ans, il est entraîneur de football avec les Drakkar de la Polyvalente Hyacinthe-Delorme.
Il dit adorer ce quartier où on grandi ses deux enfants et veut travailler à en préserver la quiétude, notamment en le rendant plus sécuritaire encore. Il prône, par exemple, une réduction de la vitesse dans les rues entourant les parcs.
Dans les grands dossiers municipaux, le projet Réseau Sélection le préoccupe. « C’est un gros investissement pour la ville, mais à quel prix? On parle beaucoup de la revitalisation du centre-ville, mais sommes-nous prêts à accepter un si gros édifice que ça à cet endroit-là? La population est divisée là-dessus, et il faut prendre le temps d’écouter les gens. »
Parlant d’écoute, il entend des citoyens se désoler de ne plus recevoir le bulletin municipal et sa section « loisir » avec le publi-sac. « Ils ont aussi changé le nom de la publication et les gens sont réfractaires à ce genre de changements. Depuis que le « Au cœur du Maskoutain » (devenu « Au rythme de Saint-Hyacinthe ») n’est plus distribué partout, ça amène beaucoup de questions aux secrétaires et aux coordonnatrices de loisir », signale-t-il.
Dans la même veine, il ne croit pas que les avis publics ne devraient apparaître à l’avenir que sur le site web municipal. « On en a la preuve avec le Au cœur du Maskoutain, il y a beaucoupde gens qui ne verraient plus les avis publics », croit-il. 

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