10 avril 2014 - 00:00
Éric Pothier lance un appel à la discussion entre souverainistes
Par: Le Courrier
Éric Pothier a défendu les couleurs d'Option nationale à Saint-Hyacinthe.

Éric Pothier a défendu les couleurs d'Option nationale à Saint-Hyacinthe.

Éric Pothier a défendu les couleurs d'Option nationale à Saint-Hyacinthe.

Éric Pothier a défendu les couleurs d'Option nationale à Saint-Hyacinthe.

Le candidat d'Option nationale (ON) défait dans Saint-Hyacinthe, Éric Pothier, croit que l'élection d'un gouvernement majoritaire libéral doit paver la voie à une discussion entre les différents partis politiques du mouvement souverainiste.

« C’est très décevant. Il s’agit d’une véritable dégelée pour le mouvement souverainiste. Cette défaite nous donnera au moins le temps de se parler et de discuter avec le Parti québécois (PQ) et Québec solidaire », a analysé le candidat d’ON.

Il blâme d’ailleurs au passage le PQ, qui manque de leadership selon lui. « Le PQ a voulu mener la barque seul beaucoup trop longtemps. Il est temps pour eux d’ouvrir les portes à tout le monde. Nous avons déjà tenté de nous allier à eux et ils nous ont fermé la porte à chaque fois », ajoute M. Pothier.Il croit par ailleurs que le message péquiste sur la souveraineté n’est pas assez clair et que les électeurs ne savent pas exactement sur quoi s’aligner avec les péquistes sur la question.« Parmi les trois principaux partis, il n’y a seulement que le Parti libéral du Québec qui exprime un message clair, celui sur le fédéralisme. La CAQ est assez ambivalente sur le sujet et le PQ se contredit lui-même », exprime Éric Pothier.À ce sujet, la façon dont Pierre-Karl Péladeau a fait son entrée dans le monde politique est un bon exemple, selon le candidat d’ON. « Pour la cause, je crois que c’était bien ce que M. Péladeau a fait. On n’a qu’à regarder comment ça a été géré ensuite pour voir que ça ne tourne pas rond », enchaîne-t-il.

Une deuxième campagne modeste pour Option nationale

Pour ce qui est de son parti, Éric Pothier est tout de même satisfait de la campagne menée, rappelant que sa formation politique n’a que très peu d’expérience.

« Il faut se souvenir que nous partons de loin. Avec le départ de Jean-Martin Aussant, il a fallu travailler encore plus fort pour se faire connaître. Nous avons peu de moyens pour rejoindre les gens, même qu’à certains endroits, la couverture médiatique de notre parti a été pratiquement absente », souligne le natif de Saint-Hyacinthe.Sur une note personnelle, Éric Pothier a terminé l’élection de lundi avec près de 1 % des voix dans le comté. « C’est évident que dans un rêve, j’aurais aimé atteindre le 2 % des votes, mais je suis tout même content de ce que j’ai accompli durant cette campagne », conclut M. Pothier.

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