23 février 2012 - 00:00
Dépistage du cancer du sein
Examens suspendus : l’attente risque d’être longue
Par: Le Courrier
Les patientes qui doivent se soumettre à un test de dépistage du cancer du sein à l'Hôpital de Saint-Hyacinthe font les frais d'un cafouillage administratif depuis le 10 janvier.

Les patientes qui doivent se soumettre à un test de dépistage du cancer du sein à l'Hôpital de Saint-Hyacinthe font les frais d'un cafouillage administratif depuis le 10 janvier.

Les patientes qui doivent se soumettre à un test de dépistage du cancer du sein à l'Hôpital de Saint-Hyacinthe font les frais d'un cafouillage administratif depuis le 10 janvier.

Les patientes qui doivent se soumettre à un test de dépistage du cancer du sein à l'Hôpital de Saint-Hyacinthe font les frais d'un cafouillage administratif depuis le 10 janvier.

Cela fait plus d'un mois que la clientèle du Centre de santé et des services sociaux (CSSS) Richelieu-Yamaska n'a plus accès au centre de dépistage du cancer du sein à l'Hôpital Honoré-Mercier. Et les examens risquent d'être suspendus pour encore longtemps, selon ce qu'a appris LE COURRIER.

Selon la direction du centre hospitalier, le problème découle d’un délai administratif dans l’obtention de l’accréditation de l’unité de mammographie par l’Association canadienne des radiologistes.

La direction du CSSS Richelieu-Yamaska dit avoir fait ses devoirs en adressant le dossier à l’Association, mais n’est pas en mesure de préciser à quelle date. Pour sa part, l’Association a refusé de confirmer au COURRIER qu’elle a bel et bien reçu tous les documents requis. Tout ce qui semble assuré pour l’instant, c’est que la démarche d’accréditation est relativement complexe.L’obtention de l’agrément, émis par l’Association canadienne des radiologistes, n’est que la première phase d’un long processus. Cet agrément n’est qu’une étape préliminaire pour obtenir une certification qui est émise par le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ), responsable de délivrer un permis d’opération. Une fois ce permis obtenu, le centre hospitalier devra ensuite récupérer son permis d’exercice auprès de l’Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie. « Quand un établissement a perdu sa certification à cause d’une raison technique de l’appareillage, il doit se conformer à des exigences élevées et le processus doit se faire auprès des instances canadiennes concernées », précise la Dre Patricia Hudson, directrice suppléante à la Direction de la Santé publique.C’est en raison du passage de sa technologie du mode film au mode numérique, réalisé l’an dernier, que la démarche de recertification de la clinique de dépistage du cancer du sein de l’Hôpital Honoré-Mercier a dû reprendre tout le processus auprès du LSPQ.Selon François Simard, agent des communications à l’Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie, c’est à l’établissement de santé que revient la tâche de faire une demande d’agrément ainsi qu’une demande de certification afin de se revoir accorder un permis d’exercice par l’Agence. C’est aussi à celui-ci de tenir compte des délais afin d’éviter les ruptures de service.D’ici à ce que le tout soit conforme, les patientes sont dirigées vers d’autres cliniques radiologiques de la Montérégie ou d’autres centres hospitaliers puisque aucune clinique de Saint-Hyacinthe n’offre ce service. Précisons que les tests diagnostics ne sont pas touchés par cet arrêt de service qui remonte au 10 janvier.

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