13 décembre 2012 - 00:00
Faire grand avec Les Moyens du bord
Par: Le Courrier
Après son premier album <em>Per Sylvam</em>, Marco et les Torvis revient avec l'album <em>Les Moyens du bord</em>.

Après son premier album <em>Per Sylvam</em>, Marco et les Torvis revient avec l'album <em>Les Moyens du bord</em>.

Après son premier album <em>Per Sylvam</em>, Marco et les Torvis revient avec l'album <em>Les Moyens du bord</em>.

Après son premier album <em>Per Sylvam</em>, Marco et les Torvis revient avec l'album <em>Les Moyens du bord</em>.

Deux semaines après avoir lancé leur deuxième album en carrière Les Moyens du bord, le groupe maskoutain Marco et les Torvis présentera son tout nouveau spectacle dans le cadre du traditionnel Nouël des Torvis, ce samedi, au Zaricot, dès 21 h.

Il y avait de l’émotion, le 27 novembre, au Cabaret du Lion d’or, lors du lancement de l’album Les Moyens du bord, à entendre Marco Bouchard, chanteur et guitariste du groupe. Il a failli manquer de mots pour décrire l’ambiance qui régnait avant de monter sur scène.

« Je ne sais pas ce qui s’est passé ce soir-là. Ça s’est super bien déroulé! Thérèse Parisien faisait une critique de notre album sur les ondes de 98,5 FM quelques minutes avant que l’on entre sur scène. Personne ne parlait dans la loge et tout le monde écoutait. Elle a fait jouer quatre ou cinq extraits et on a embarqué sur le stage avec une énergie incroyable. Il y avait de l’émotion ce soir-là! J’ai rarement vu ça », relate Marco Bouchard.Il s’agissait d’un moment important pour lui et ses complices Yanik Garon à la guitare, Éric Pothier à la batterie, Dave Hamel en tant qu’homme-orchestre, Josiane Rouette à la trompette, Olivier Beaudry à la contrebasse et David Jolin au saxophone. Ils ont tous travaillé fort pour produire ce dernier opus. Si le premier album, Per Sylvam, sorti en 2009, leur avait coûté pas loin de 13 000 $ avec une compagnie de disques, ces derniers n’ont pas hésité à débourser 1 200 $ pour se désaffilier de celle-ci et faire un album à leur image, avec les moyens du bord.« On a acheté pour 300 $ d’épicerie, on s’est installé dans un chalet, on a branché quelques fils et on a enregistré notre album. On voulait le faire masteriser, cela nous a coûté 1 000 $. Et on a fini meilleur vendeur au festival de la chanson de Tadoussac », résume fièrement le chanteur.Avec seulement 300 $ et plusieurs contacts et amis, Marco et les Torvis sont la preuve qu’il est possible de réaliser un bon album sans investir une somme d’argent faramineuse. Et c’est tout à leur honneur parce qu’ils n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère. S’ils sont reconnus pour leur son country pop francophone, cette fois, c’est tout un album hétéroclite qu’ils se sont offert. « Cet album est à notre image! Cela part dans tous les sens. Tu ne le vois pas venir. Cela commence avec du traditionnel, du country, cela se poursuit avec de la pop des années 60, du British style Beatles, puis cela finit avec du funk des années 70 et des arrangements de cuivres par dessus cela! » Le lancement officiel du tout nouveau spectacle du groupe se tiendra dans le cadre de la 6e édition du Nouël des Torvis. Après avoir donné près de 7 000 $ à diverses fondations avec ce spectacle annuel, c’est au profit du groupe lui-même que se tiendra, cette fois, la soirée. On ne peut que leur souhaiter beaucoup de succès et de spectateurs pour l’occasion… et pour l’année à venir!« Ce que j’aimerais pour l’année prochaine, c’est que nos chansons tournent sur les ondes, qu’il y ait des demandes de spectacles et qu’il y ait du monde aux shows. Parce qu’avoir des contrats c’est beau, mais c’est plate quand il n’y a personne », conclut-il.

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