16 janvier 2020 - 16:15
Familles maskoutaines (20) – Les Bernard
Par: Le Courrier
Harry Bernard. Photo Collection Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH001-ASE17 20 CH001-ASE17

Harry Bernard. Photo Collection Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH001-ASE17 20 CH001-ASE17

En 20e position de nos familles maskoutaines, nous retrouvons les Bernard qui occupent le 119e rang des 1000 premiers noms de famille au Québec.

La première famille Bernard à apparaître dans nos registres paroissiaux est celle du couple formé de Joseph Bernard, laboureur, et de Marie-Victoire Girouard. Mariés le 31 janvier 1785 à Saint-Antoine-sur-Richelieu, ils y ont fait baptiser leur première enfant, Marie-Desanges en 1790. À partir de 1792, on les retrouve à Saint-Hyacinthe où ils font baptiser six autres enfants à la paroisse Notre-Dame-du-Rosaire, entre 1792 et 1806; Marie-Geneviève, François-Xavier, Marie-Euphrosine, Antoine, Marie-Rose et Marie-Monique.

Harry Bernard

Écrivain infatigable, Harry Bernard, fils d’Horace Bernard, commerçant, et d’Alexandra Bourdeau, naquit à Londres le 9 mai 1898. II suit ensuite sa famille en France où il fréquente le lycée de Soissons. Il séjourne ensuite à Saint Albans au Vermont avant d’arriver au Québec. En 1911, il entreprend ses études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe. Après l’obtention de son baccalauréat en 1919, il entre au journal Le Droit, à Ottawa, où il exerce les fonctions de correspondant parlementaire, de traducteur de dépêches et de rédacteur. En juin 1923, il prend la direction du Courrier de Saint-Hyacinthe où il demeure en poste jusqu’à sa retraite en 1970.

Il a mené de front deux carrières : celle de journaliste et d’écrivain. Ses œuvres comprennent sept romans, un recueil de nouvelles, deux ouvrages de critique littéraire, une série de fascicules de vulgarisation en sciences naturelles et un essai sur la vie en forêt en Haute-Mauricie. En 1932, il prend la tête de la revue L’Action nationale et est membre fondateur de l’Association des hebdomadaires de langue française, ce qui lui a permis de connaître une pléiade de journalistes du Canada et de la Nouvelle-Angleterre. Pendant longtemps, il signa ses articles sous le pseudonyme de L’Illettré.

Le 19 septembre 1957, il avait épousé, à la cathédrale de Saint-Hyacinthe, Alice Sicotte, fille d’Alfred Sicotte et de Virginie Flibotte. Il est décédé le 16 mai 1979, à l’âge de 81 ans. Il habitait alors à Montréal.

Mgr Alexis-Xyste Bernard

Né à Saint-Hilaire le 28 décembre 1847, il est l’aîné des sept enfants issus du mariage de Théodule Bernard et d’Éloïse Préfontaine. Il a fait ses études classiques et théologiques chez les messieurs de Saint-Sulpice à Montréal. Il est ordonné prêtre le 1er octobre 1871. Vicaire à Saint-Denis-sur-Richelieu, il est ensuite directeur du Collège classique de Sorel.

À partir de 1876, il occupe diverses fonctions à l’évêché de Saint-Hyacinthe. Il devient le sixième évêque du diocèse de Saint-Hyacinthe le 16 décembre 1905, succédant à Mgr Maxime Decelles. Il reçoit l’ordination épiscopale le 15 février 1906 par Mgr Paul Bruchési. Il est décédé le 17 juin 1923, à l’âge de 75 ans, et fut inhumé le 21 juin dans la crypte des évêques à la cathédrale. La rue Bernard, située dans le district Laurier, autrefois appelé l’Annexe, a été nommée en sa mémoire.

J.L.L. Bernard et Camille Bernard

Dans les archives du journal Le Clairon de Saint-Hyacinthe, on trouve des annonces publiées entre le 22 mai 1936 et le 5 janvier 1940, concernant un certain J.L.L. Bernard. Il s’agit d’un entrepreneur général, dont l’adresse était le 130, rue Laframboise, qui se spécialisait dans le bois, la brique, la maçonnerie et le plâtrage stucco de toutes sortes.

Camille Bernard fut le fondateur, le 16 mai 1951, de l’hebdomadaire La Pensée de Bagot, qui couvre les activités de la région d’Acton Vale. Ce journal fut racheté en janvier 1971 par DBC Communications, il est distribué gratuitement dans 14 797 foyers.

À suivre : Les Archambault

Daniel Girouard, membre du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe

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