20 août 2020 - 13:50
Histoire d'ici
Familles maskoutaines (27) – Les Hébert
Par: Le Courrier
Mgr Hermann Hébert.
Photo Collection Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH085/003/002/E,0082

Mgr Hermann Hébert. Photo Collection Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH085/003/002/E,0082

L’Institut de la statistique du Québec classe la famille Hébert en 43e position des 1000 premiers noms de famille au Québec. Au chapitre de nos familles maskoutaines, elle se retrouve au 27e rang.

La plupart d’entre nous connaissent Louis Hébert, qui est surtout connu comme étant le premier colon à s’être installé en Nouvelle-France. Né à Paris vers 1575, il est le fils d’un apothicaire. Après deux séjours en Acadie entre 1606 et 1613, il vient s’établir définitivement à Québec en 1617, avec son épouse Marie Rollet.

Louis-Arthur Hébert

Né à Saint-Hyacinthe en 1880, il est le troisième enfant de Louis Hébert, cordonnier, et d’Anna Blanchette. En 1922, il épouse Alice St-Pierre en l’église Notre-Dame-du-Rosaire de Saint-Hyacinthe. Pendant cinquante ans, il est à l’emploi de la compagnie Penman’s de Saint-Hyacinthe comme comptable en chef. Il a été maire du Village de La Providence pendant dix-huit ans, au cours de deux mandats, soit de 1930 à 1943 et de 1945 à 1950.

Il est décédé le 22 mars 1960, à l’âge de 80 ans, après une longue maladie. Sa dépouille a été exposée en chapelle ardente à son domicile, au 750 de la rue Saint-Pierre à La Providence, et ses funérailles ont eu lieu à l’église du Précieux-Sang. L’avenue Hébert, dans le même quartier, a été nommée pour honorer sa mémoire.

B.-J. Hébert

Bénoni-Joseph Hébert est né en 1884 à Saint-Jean-sur-Richelieu. Il est le fils de Joseph Hébert, contremaître à la Canadian Pottery, et de Rosalie Végiard dite Labonté. Il fait ses études chez les Frères des écoles chrétiennes de 1895 à 1902. Un commissaire remarque son talent pour la calligraphie. Il s’agit de Joseph-Laurent Pinsonnault, membre d’une famille de photographes bien connue. Sa route était désormais tracée.

En 1905, après avoir travaillé pendant six mois chez un frère de Pinsonnault à Sherbrooke, il perd son emploi. En septembre de la même année, il fait l’acquisition du Studio Archambault, situé au 137 rue Cascades, aujourd’hui le 1440 des Cascades Ouest. En 1906, il épouse Éva Mercier à la cathédrale de Saint-Jean-sur-Richelieu. Elle est la fille d’un commerçant épicier et cousine du célèbre Honoré Mercier. Le couple aura dix enfants.

B.-J. Hébert devient bientôt le photographe attitré du clergé maskoutain, des industries et de la Municipalité. En 1916, il achète l’édifice situé au coin des rues Cascades et Sainte-Anne. M. Hébert est décédé en février 1957, à l’âge de 72 ans. En 1941, son fils aîné Jean, né en décembre 1906, avait acquis le studio afin de poursuivre les activités de son père. À la lumière des renseignements trouvés, le Studio B.-J. Hébert aurait cessé ses activités en 1986.

Mgr Hermann Hébert

Il est né à Saint-Aimé en 1891, troisième des dix-sept enfants de Georges-Édouard Hébert, commerçant, et de Léontine Lebrun. Malgré ce nombre élevé, seuls quelques-uns dépasseront l’âge de 21 ans. Il a fait ses études classiques à Saint-Hyacinthe et sa théologie au Grand Séminaire de Montréal. Il a été ordonné prêtre à Saint-Hyacinthe par Mgr Alexis-Xyste Bernard le 25 juillet 1916 et devient professeur au Séminaire de Saint-Hyacinthe.

De 1919 à 1922, il étudie à Rome. En 1927, il devient vicaire à Notre-Dame de Granby et en 1931 à la cathédrale. En 1932, il est nommé curé de Saint-Bernard, puis de Saint-Théodore-d’Acton en 1937, de Waterloo en 1944 et d’Upton en 1956. En 1961, il devient l’aumônier de la métairie Saint-Joseph de La Providence. Il est décédé à Saint-Hyacinthe le 16 juin 1975, à l’âge de 83 ans, et a été inhumé le 19 juin au cimetière de Saint-Aimé.

À suivre : Les Flibotte

Daniel Girouard, membre du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe

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