19 août 2021 - 07:00
Familles maskoutaines (46) – Les Pion
Par: Le Courrier
Mise au jeu officielle de la ligue de hockey junior par l’échevin Uldéric Pion, 1957.
Photo Collection du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, Fonds CH116-AP-005446

Mise au jeu officielle de la ligue de hockey junior par l’échevin Uldéric Pion, 1957. Photo Collection du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, Fonds CH116-AP-005446

En 46e position des familles maskoutaines, les Pion se retrouvent loin derrière à la 1100e place des noms de famille du Québec.

Le premier en Nouvelle-France est Nicolas Pion dit Lafontaine, né vers 1635 et originaire de la ville et de l’archevêché de Tours en France. Il est le fils de Nicolas Pion et de Catherine Bredons. Il signe son contrat d’engagement à La Rochelle le 1er avril 1665. Il épouse, le 19 septembre 1673, Jeanne Amiot, fille de Noël Amiot et d’Anne Vivienne, en l’église Notre-Dame de Québec. Le couple va donner naissance à huit enfants. Nicolas est inhumé à Québec le 3 mars 1703, il est alors âgé de 68 ans.

Dans le registre de la paroisse Notre-Dame-du-Rosaire de Saint-Hyacinthe, le premier acte inscrit au nom de Pion est celui du 26 juillet 1781. Il s’agit de la sépulture de Marie-Anne Pion, décédée l’avantveille, le 24, à l’âge de 55 ans. Elle est veuve en secondes noces de feu Louis Côté.

ULDÉRIC PION

Fils de Philias Pion et de sa 2e épouse Addée Forand, Uldéric Pion est né le 19 juin 1906 à Saint-Charles-sur-Richelieu. Sa famille vient s’installer à Saint-Hyacinthe sur l’avenue Després. Il fait ses études à l’Académie Saint-Dominique, sur la rue Dessaulles. En 1921, il est à l’emploi de la Penman’s où il devient syndicaliste. Il y restera pendant cinquante ans.

Le 31 janvier 1928, il épouse en l’église Notre-Dame-du-Rosaire de Saint-Hyacinthe Lucie Forget, fille de Charles Forget et de Corinne Gladu. Le couple donne naissance à quatre garçons et six filles. Uldéric Pion se lance en politique municipale en 1955. Il est élu par acclamation échevin du quartier numéro 5. Il est à nouveau élu par acclamation en 1959 et il quitte la politique municipale en 1962. M. Pion est décédé le 4 septembre 1974, à l’âge de 68 ans, et est inhumé au cimetière Notre-Dame de Saint-Hyacinthe. L’avenue Pion, dans le secteur Saint-Thomas-d’Aquin, a été nommée en son honneur.

ROSAIRE PION

Fils d’Origène Pion, producteur maraîcher, et de Maria-Berthe Girouard, Rosaire Pion est né en 1943. En 1968, il prend possession de l’entreprise familiale avec son épouse, Monique Bergeron. Les Serres Rosaire Pion se concentrent sur la culture ornementale et abandonnent la culture maraîchère au milieu des années 1980. En 1982, le centre jardin ouvre ses portes au public et connaît un succès retentissant.

M. Pion est décédé à Albany dans l’État de New York le 31 mars 2006, à l’âge de 62 ans. Ses funérailles sont célébrées le 6 avril à la cathédrale de Saint-Hyacinthe et il a été inhumé au cimetière de Saint-Thomas-d’Aquin. Ses enfants poursuivent son œuvre.

MADELEINE PION

Fille de Georges Pion, restaurateur, et de Joséphine Beaudry, Madeleine Pion est née le 21 novembre 1945. Elle a été journaliste au Courrier de Saint-Hyacinthe où elle a fait ses débuts en octobre 1980. Elle y a travaillé pendant près de 15 ans. Elle a publié des articles sur des sujets aussi variés que la politique municipale, provinciale et fédérale, l’éducation, la santé, les arts et les spectacles.

Elle s’est aussi impliquée socialement dans plusieurs organismes de la région maskoutaine, dont le Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe. Conjointe de Jean Houle, elle est décédée le 15 mars 1996, à l’âge de 50 ans. Ses funérailles ont été célébrées en l’église de Saint-Damase et elle a été inhumée au cimetière de la cathédrale de Saint-Hyacinthe.

À suivre : Les Boucher

Daniel Girouard, membre du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe

image