3 septembre 2015 - 00:00
Fermeture inexpliquée
Fire Gym refroidit ses membres
Par: Maxime Prévost Durand
Fire Gym a fermé ses portes à la mi-juillet, prétextant un éventuel déménagement.  Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Fire Gym a fermé ses portes à la mi-juillet, prétextant un éventuel déménagement. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Fire Gym a fermé ses portes à la mi-juillet, prétextant un éventuel déménagement.  Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Fire Gym a fermé ses portes à la mi-juillet, prétextant un éventuel déménagement. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Un centre d'entraînement physique de Saint-Hyacinthe, Fire Gym, situé sur l'avenue Saint-Louis, a fermé ses portes sans tambour ni trompette au cours des dernières semaines. Sur sa page Facebook, qui a été supprimée depuis, Fire Gym annonçait un déménagement, mais il n'en serait rien.

Le 15 juillet, l’équipe de Fire Gym annonçait que le gym fermait ses portes pendant un mois afin de préparer un déménagement dans un autre local de l’avenue Saint-Louis. Sauf que l’adresse fournie est en fait celle du garage Thuot et Frères.

Du côté du garage Thuot et Frères, on nous confirme qu’aucun centre d’entraînement physique n’ouvrira ses portes à cette adresse.

Quelques jours après la publication mentionnant son éventuel déménagement, qui a reçu son lot de commentaires désobligeants, Fire Gym a retiré le ­message avant de complètement ­supprimer sa page Facebook.

Plusieurs clients craignent maintenant de ne pas être dédommagés alors que leurs abonnements étaient toujours en cours. Fire Gym ne détenait pas de permis de l’Office de la protection du consommateur. Un tel permis permet, en cas de ­fermeture, d’offrir un dédommagement aux abonnés grâce au cautionnement exigé en vertu de la loi.

Poursuite de l’OPC

LE COURRIER a d’ailleurs appris que Fire Gym fait l’objet d’une poursuite pénale de l’Office de la protection du consommateur. On lui reproche d’avoir opéré un ­studio de santé sans en avoir le permis requis de l’OPC, d’entrave au travail ­d’enquête et de ne pas avoir fourni des documents exigés par l’OPC dans les ­délais imposés.

Si elle est reconnue coupable, l’entreprise s’expose à une amende de 6 306 $. L’administratrice de Fire Gym, Maude Landry, est poursuivie pour les mêmes motifs et pourrait se voir imposer une amende de 2 224 $.

Selon la Ville de Saint-Hyacinthe, le centre de conditionnement physique opérait également ses activités sans ­permis d’exploitation jusqu’en mai ­dernier. Lorsque la Ville s’est rendu compte de la situation, au printemps, Fire Gym a fait une demande de permis, qui a été approuvée.

Fire Gym est enregistrée en tant que ­société à numéro au Registraire des ­entreprises du Québec. Maude Landry en est l’unique actionnaire et administratrice selon les renseignements inscrits au Registraire. L’entreprise se présente en tant que centre d’entraînement physique et comme vendeur de produits protéinés.

L’entreprise Fire Gym a été mise en vente par l’intermédiaire d’un courtier immobilier pour la somme de 200 000 $. Tous les équipements d’entraînement étaient inclus avec la vente selon ­l’annonce. Dans la description, on ­mentionne que l’endroit affiche un ­« excellent chiffre d’affaires, situé sur une rue très achalandée ». On y inscrit également que le loyer mensuel du local de deux étages est de 3 679 $ + taxes.

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