14 janvier 2016 - 00:00
Installé sur la rue Nichols depuis 1960
Flibotte Sports a fermé ses portes
Par: Maxime Prévost Durand
Andrée Flibotte avait repris le magasin Flibotte Sports de son père en 1984 en compagnie de son mari, André Robert. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Andrée Flibotte avait repris le magasin Flibotte Sports de son père en 1984 en compagnie de son mari, André Robert. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Andrée Flibotte avait repris le magasin Flibotte Sports de son père en 1984 en compagnie de son mari, André Robert. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Andrée Flibotte avait repris le magasin Flibotte Sports de son père en 1984 en compagnie de son mari, André Robert. Photo François Larivière | Le Courrier ©

L’heure de la retraite ayant sonné pour ses propriétaires, Andrée Flibotte et André Robert, le magasin de chasse et pêche Flibotte Sports, installé depuis 1960 sur la rue Nichols, au centre-ville de Saint-Hyacinthe, a fermé ses portes.

D’abord lancé par Gilles Flibotte, il y a plus de 55 ans, le commerce avait été ­repris en 1984 par sa fille Andrée et son gendre, copropriétaires jusqu’à tout récemment. L’aventure de Flibotte Sports s’est terminée le 1er décembre.

« Nous n’avons pas fermé pour des ­raisons économiques, mais parce que nous étions fatigués. Ça fait 33 ans que nous travaillons six jours par semaine. À 71 ans et 66 ans, nous étions rendus à notre retraite », soutient Mme Flibotte.

Malgré la mise en vente du commerce au cours des dernières années, les ­propriétaires n’ont pas trouvé d’acheteur sérieux pour reprendre les activités.

Flibotte Sports s’est fait connaître dans les années 60 comme un magasin général d’articles de sport, où on trouvait ­notamment des équipements de hockey, de baseball, de ski, en plus de ceux de chasse et pêche.

Le volet chasse et pêche a été propulsé à l’avant-plan de l’offre du commerce lorsque Mme Flibotte et M. Robert en ont fait l’acquisition. Ils sont passés sous la bannière ProPac de 1986 à 2009, avant de se joindre à la bannière ProNature jusqu’à sa fermeture. Des équipements de plein air étaient également vendus ces dernières années.

Si le magasin indépendant était bien connu en sol maskoutain, il rayonnait aussi à travers toute la Montérégie. Selon les propriétaires, plus de 50 % de leur clientèle provenait de l’extérieur de Saint-Hyacinthe.

Maintenant à la retraite, le couple ­projette déjà quelques voyages de pêche l’été prochain, ce qu’il ne pouvait se ­permettre par les années passées. De ­véritables passionnés!

image